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Équipe de négociation SUDCAM : Karine SAUSSEREAU, Peggy DURLIN, Jean-Yves SALVAT, Geoffrey VIZOT.
Début de la séance à 10h03.
FNCA : Bienvenue pour cette réunion de rentrée.
Nous souhaitons la bienvenue à S Bourdareau depuis mi aout, M Fray qui a intégré l’équipe le 1er septembre, il remplacera Jade qui part à Amundi. J Charpentier master 2 qui intègre la RH.
Nous allons aborder des sujets d’avant les vacances et de nouveaux sujets.
Début août nous avons eu le décret concernant la partie employeur de la branche.
SUDCAM ; Déclaration :
| Depuis le début de l’année 2025, notre syndicat observe une accélération préoccupante des fermetures d’agences dans plusieurs Caisses Régionales.
· En Loire–Haute Loire : 25 agences vont fermer. · En Normandie-Seine : 20 agences sont promises à la disparition. · En Nord Midi-Pyrénées : des projets similaires sont déjà à l’étude. · En Centre Ouest : une réduction de 15 % du réseau est annoncée. · Dans le Finistère : la Direction envisage de se « passer » de ses petits points de vente. Et la liste ne cesse de s’allonger… Derrière ces décisions, une logique semble s’imposer : réaliser des économies d’échelle. Mais à quel prix ? Ces choix remettent en question des valeurs essentielles qui ont toujours fait la force de notre modèle de banque universelle : la proximité, le mutualisme et l’ancrage territorial. La presse s’en fait régulièrement l’écho, et de nombreux élus locaux soulignent déjà ces contradictions. Les Directions affirment qu’aucun emploi ne sera supprimé et que chaque salarié concerné se verra proposer une solution. Ces engagements sont positifs, mais des interrogations demeurent : les départs en retraite seront-ils systématiquement remplacés ? Les restructurations liées au digital et les coopérations en cours n’auront-elles vraiment aucun impact sur l’emploi ? Notre syndicat souhaite attirer l’attention sur les conséquences possibles de ces orientations stratégiques : Bien entendu, nous aborderons ces sujets en Commission Plénière de Concertation, en présence des Dirigeants. Toutefois, alors que se poursuivent les négociations sur les conditions de travail et que la branche Crédit Agricole vient d’être confirmée, il nous paraît essentiel de partager dès à présent avec la Délégation Fédérale ces préoccupations légitimes, dans un esprit de responsabilité et de dialogue. » |
FNCA : Merci.
Nous allons passer à la modernisation de la CCN.
Nous n’avons pas réussi à dégager un consensus sur le sujet.
Les objectifs ont été annoncés dès le départ du coût constant.
Une négociation collective ne peut pas toujours avoir des plus. Nous devons tenir compte de l’environnement et les droits déjà existants.
Ce travail a posé les bases d’une évolution future.
CFDT : La ligne de la CFDT était d’y aller, de regarder et nous l’avons fait.
Cela n’a pas pu aboutir mais cela pourra se faire dans le futur. Le travail n’est pas inutile. Nous contions l’améliorer. C’est le jeu de la négociation. Nous sommes déçus mais pas amers. Nous espérons rendre la CCN plus lisible.
SNECA: Nous avons été surpris de l’inscription à l’ordre du jour de ce sujet. Cela a posé quelques interrogations. Nous nous interrogions sur l’objectif. Vous laissez la possibilité de renégocier. Nous pouvons nous autoriser à discuter tel ou tel article de la CCN.
SUDCAM : Nous sommes déçus, mais pas surpris : dès le départ, le postulat d’iso-coût ne nous convenait pas.
Notre impression est claire : lorsqu’il s’agit d’avancées sociales, on nous impose l’iso-coût, alors que pour les objectifs commerciaux, il est toujours possible d’aller plus loin.
C’est regrettable, car certains sujets auraient pu aboutir à de beaux accords, notamment sur le PACS ou les congés pour enfants malades.
Ces mesures auraient pourtant représenté un réel atout, notamment pour faciliter le recrutement de nouveaux collègues.
SNECA : Nous regardons le contexte et les droits acquis. Nous espérons toujours améliorer les droits. Nous regardons le contexte. Il faut également regarder ce qu’il se passe de bien dans d’autres branches.
FNCA : Il nous semblait utile d’acter cet arrêt.
FNCA : Accord sur les solidarités
Cet accord était une branche de l’accord handicap et solidarité.
Nous souhaitons poursuivre les actions dans la solidarité. L’accord arrive à échéance à la fin de l’année.
L’accord handicap a été conclu. L’accord sur la solidarité devait avoir lieu au 2ème semestre 2025.
Nous vous proposons de reconduire l’accord sur une durée de 6 mois. Nous pourrons ainsi faire un bilan et voir les évolutions dans le domaine.
Nous vous proposons un accord jusqu’au 30 juin 2026.
SNECA : Nous avons signé l’accord handicap qui s’applique. Il faut isoler l’accord solidarité de l’accord handicap.
SUDCAM :
Nous nous interrogeons : ne serait-il pas préférable de proroger l’accord pour 12 mois plutôt que pour 6, afin de nous laisser le temps nécessaire à une négociation aboutie ? Si un accord était conclu avant ce délai, le nouvel accord s’appliquerait naturellement de facto.
CFDT : Laissons nous le temps pour travailler. D’accord avec SUD pour que ce soit sur 1 an.
FNCA : Nous vous avons proposé 6 mois mais cela doit être OK au niveau des 3 OS.
SNECA : OK avec la proposition de SUD.
FNCA : Un accord vous sera envoyé avec une prorogation de 1 an
FNCA : Accord sur les incivilités
Nous vous avons envoyé une proposition d’accord.
Nous avions ajouté des mesures de prévention.
Nous avions proposé un accord qui enrichisse la dynamique positive sur ce sujet.
Nous allons vous présenter le projet d’accord.
Dans le préambule nous avons déplacé l’avant dernier paragraphe en le mettant en 2ème paragraphe pour plus de lisibilité.
Nous avons ajouté également un paragraphe comme avant dernier paragraphe
De même, la montée en puissance des interactions digitales (messageries, réseaux sociaux, etc.) constitue un nouveau terrain pour l’expression des incivilités, que les parties signataires entendent prendre en compte dans le cadre du présent accord.
Avez vous des remarques sur le préambule?
Nous allons passer à la suite de l’accord
FNCA : Article 1
Une OS avait proposé une autre écriture mais l’écriture actuelle nous semble déjà couvrir un champ très large.
Nous avons défini 4 grands types de forme d’incivilités, elles font référence à des articles du code pénal. Ceci permet de porter plainte ou une main courante.
CFDT : En ce qui concerne l’énumération des articles du code pénal. Il serait judicieux de les nommer pour que cela parle plus. Il faut nommer les agressions. Il faut citer l’article du code pénal concernant les insultes. Il y a des incivilités de nature sexistes et sexuelles. Il peut y avoir des incivilités sur les proches ou les familles. Il faut parler de la notion de numérique.
FNCA : OK pour ajouter les incivilités à caractère sexistes et sexuel. Tout le monde est OK
SUDCAM et SNECA sont bien sûr d’accord.
FNCA : Article 2
Une OS a fait la demande d’une évolution (gras et italique)
Dispositif de déclaration aisément accessible à tous les salariés et facilitant la remontée des incidents, y compris des éléments déclencheurs (refus de décaisser…) et de la nature éventuelle des incivilités (comportements discriminatoires…). Aucune incivilité ne doit être minimisée et chaque situation doit faire l’objet d’un signalement dans l’outil dédié, afin de garantir une réponse appropriée et contribuer activement à la prévention et à la réduction de ces comportements.
Cette même OS demande un effort de formation (gras et italique)
Formation adaptée aux participants et aux contextes de travail :
Les Caisses régionales programmeront au moins une formation sur le thème de l’incivilité pour chaque salarié nouvellement affecté sur un métier de la relation clientèle, et ce, quel que soit leur contrat de travail, en privilégiant le catalogue de formations de l’IFCAM
SNECA : Quand vous indiquez sur un métier de la relation clientèle, pensez vous également aux middle offices.
CFDT : Sur cet article 2, cela est important. Nous voudrions ajouter qu‘aucune incivilité ne doit être minimisée ni jugée.
La mise en place des éléments déclencheurs par ex la réduction des plages d’accueil.
Il faut essayer de minimiser le nombre d’incivilité. Dans certaines zones, on modifie les effectifs des salariés, il faudrait donc l’écrire.
Nous sommes très satisfaits du paragraphe sur le fait que tout le monde soit formé. L’aménagement des espaces n’est pas assez clair, il faudrait l’expliciter.
Nous voudrions avoir un affichage plus important sur le fait qu’on accepte pas les incivilités.
Dans la formation, il faut ajouter des formations sur les interactions numériques.
SUDCAM : Nous avons 2 remarques complémentaires : nous voudrions ajouter le terme de mesures de prévention. Nous souhaitons que dans toutes les IRP il soit présenté le document « les incivilités : mesures quantitatives et qualitatives »
FNCA : Nous sommes globalement d’accord avec les propositions de la CFDT et SUDCAM.
CFDT : Il y a un dispositif de veille et d’action sur les réseaux sociaux. Cela existe et il faudrait donc l’ajouter à l’accord.
FNCA : OK pour ces rajouts
FNCA : Article 3
Nous n’avons pas modifié le 3.1
3.2 Nous avons ajouté des modalités de main courante et de plainte.
Une OS a rappelé que les salariés peuvent indiquer l’adresse du siège de la CR pour que l’adresse personnelle ne soit pas indiquée.
Appui juridique : dépôt de plainte, prise en charge des frais inhérents aux procédures engagées, recherche d’avocats : encourager et accompagner le salarié dans son dépôt de main courante, de plainte (en ligne ou directement auprès de l’autorité compétente), prendre en charge les frais inhérents aux procédures engagées et la recherche éventuelle d’un avocat.
3.3 Dans le cas d’incivilités graves, notamment en cas de récidive, ou d’actes de violence, les directions générales se réservent le droit de clore le(s) compte(s) du client concerné. Dans ce cas, les Caisses régionales sont encouragées à mettre en place un processus visant à éviter que le client concerné ne revienne en agence.
SNECA : Sur le 3.2 la note technique à destination des responsables sécurité n’est pas à disposition des salariés, elle devrait l’être. Cela pourrait être un frein. Les salariés ont besoin d’un accompagnement formel.
SUDCAM : Sur le 3.2 dans l’objectif d’accompagner le salarié dans le fait de porter plainte. Nous souhaitons que le salarié puisse déposer plainte pendant le temps de travail et que ce soit inscrit.
CFDT : Il existe des comportements agressifs qui ne conduisent pas à clôturer des comptes, mais nous souhaiterions qu’il y ait une liste pour éviter les récidives. En ce qui concerne les appuis médicaux et psychologiques, il faudrait faire une déclaration d’accident du travail.
Dans un accord de l’AFB les entreprises se donnent le droit de porter plainte car il peut y avoir des conséquences indirectes.
FNCA : OK sur le fait d’inscrire l’adresse de la CR. C’est déjà pendant le temps de travail.
Problème de RGPD sur le potentiel fichier client. Cela ne nous parait pas possible de faire chaque fois une déclaration d’accident du travail. C’est le salarié qui doit porter plainte, l’entreprise peut le faire en cas de préjudice. Pour l’aspect psy, c’est déjà inscrit mais on peut ajouter une notion de collectif.
FNCA: Article 4 : pas de modification
FNCA: Article 5 : durée de 5 ans.
Annexe sur les bonnes pratiques : nous allons actualiser l’annexe
CFDT : Dans le suivi, la notion de « autre » nous gêne car c’est trop vague. Nous voudrions que la présentation se fasse en CSE et en CSSCT.
En ce qui concerne les écrans d’alerte, vous les avez supprimé alors que c’est utilisé.
FNCA : Nous allons intégrer vos remarques avec un petit problème sur le « autre » car il y a beaucoup de petits motifs.
OK pour intégrer les écrans.
Quelles sont les intentions de signature ?
SNECA : Nous allons relire avec les modification mais normalement nous serons signataires
SUDCAM : Nos remarques ont été prises en compte et nous étions signataires, après une relecture nous serons signataires.
CFDT : Signataires
FNCA : Accord social de branche
Nous avons fait le constat de ce qui existait. Nous avons fait une technique. Nous pensons que le dispositif est déjà assez important.
Nous avons noté nos demandes et vos demandes.
Depuis notre dernière négociation, il y a eu une commission technique en septembre. Nous avons fait plusieurs simulations.
Nous allons parler de la partie 2 de l’article 5 car l’article 1 concerne le local et nous ne négocions pas au niveau national.
En ce qui concerne les jours de congés payés exceptionnel. Il semble néanmoins important de rappeler les règles de déclaration.
Nous avons fait le constat que l’envoi par mail était assez proche de la réalité mais perfectible. Vous nous avez dit que cela engendrerait des temps de travail plus important.
Nous ne souhaitons pas que ce soit les RH qui saisissent les absences.
Nous allons vous écouter.
SNECA : Nous aimerions que nous arrêtions de parler de congés car nous travaillons ces jours là.
CFDT : Même remarque que SNECA
SUDCAM : Effectivement Cela donne parfois l’impression que les salariés qui préparent les dossiers pour la branche sont en congés.
Concernant les déclarations, la situation reste compliquée : normalement, l’employeur doit être informé, mais certaines Caisses Régionales indiquent ne pas vouloir l’être et demandent aux salariés de déclarer eux-mêmes.
Cela montre bien que les pratiques sont très différentes d’une entité à l’autre. Pourtant, dans l’ensemble, le dispositif fonctionne correctement.
Pourquoi vouloir modifier un système qui marche ? Il suffirait simplement de rappeler certaines règles aux entités concernées.
Sur le principe, nous pensons que le dispositif actuel peut bien sûr être amélioré. Mais une fois encore, nous constatons un décalage : lorsqu’il s’agit d’objectifs commerciaux, on veut être les premiers ; en revanche, sur le dialogue social, la volonté n’est visiblement pas la même.
FNCA : En ce qui concerne le mot « congés », nous pourrions remplacer par « autorisation d’absence ».
FNCA : en ce qui concerne l’objet de ces jours, il n’y a pas eu de demandes formelles mais dans la réunion technique il y a eu des interprétations diverses.
En ce qui concerne la rédaction de l’article 2, il ne fait aucun doute que le travail doit avoir un rapport avec le dialogue social de la branche. Cela ne doit pas concerner les réunions internes et la participation à d’autres instances.
Nous avons noté que votre interprétation était différente. Le dispositif a été calibré pour participer aux négociations de branche.
SNECA : Nous ne souhaitons pas une évolution du texte dans ce sens.
Nous avons l’impression que cela vient du fait de ce qu’il s’est passé lors des élections MSA.
Cela existait auparavant. Nous ne voudrions pas restreindre le paritarisme. Vous avez fait un état des lieux, tout n’est pas utilisé. Nous n’étions pas là, nous ne pouvons pas parler de l’esprit de l’époque. Nous n’avons pas la même analyse. Nous ne pensons pas qu’il y ait d’abus.
SUDCAM : Nous ne comprenons pas la nécessité de modifier un système qui fonctionne.
Cette réforme, si elle rend le dialogue social plus restrictif, entravera notre capacité à obtenir les retours essentiels des syndicats. C’est un enjeu crucial, car le maintien de nos réunions de travail est notre seule voie pour collaborer efficacement.
Dans ce contexte, et avec la réduction de huit à trois OS, le défi est de taille : comment pouvons-nous améliorer notre productivité alors même que nos moyens sont réduits et que les réunions, plus nombreuses, limitent notre temps ?
CFDT : Il n’y a pas d’abus. Nous sommes conformes à l’accord de dialogue social. Nous pouvons avoir des remontées de terrain. L’usage de ces jours là permet d’améliorer le dialogue de branche. La MSA est un autre problème. Nous pensons que cela marche bien.
SNECA : Aujourd’hui nous faisons une déclaration qui est enregistrée par la FNCA et l’entité. On ne nous demande pas de justifier l’utilisation. Nous voulons revenir sur le paritarisme.
FNCA : Nous ne sommes pas sur une « restriction » mais sur une explicitation de ce qui existe déjà.
Nous partageons sur le fait que les réunions préparatoires enrichissent le dialogue de branche.
Nous ne voulons pas remettre en cause l’utilisation. Par contre nous ne sommes pas d’accord sur une AG de la MSA.
SNECA : Si vous voulez éviter une lecture extensive, cela veut dire que vous voulez restreindre. Nous ne comprenons pas pour quelle raison cela pose problème si nous allons à la MSA. Si nous sommes dans notre quota, nous ne voyons pas en quoi ça gène.
FNCA : Nous sommes dans le cadre d’un accord de branche et cela concerne la branche.
SNECA : Nous craignons le fait que nos collègues puissent ne pas être couverts si la rédaction change.
FNCA : Nous allons voir vos demandes.
2 OS ont demandé l’augmentation des plafonds.
Nous proposons la possibilité de passer à 100 jours pour 1 salarié et 50 pour un autre.
Rappel de l’attribution des jours d’article 5.
Il avait été conclu de ne prendre en compte uniquement les DS titulaires légaux.
La prise en compte de nouveaux délégués syndicaux entrainerait des évolutions pour certaines OS (positives ou négatives). Nous ne pourrions le prendre en compte si cela était unanime.
En ce qui concerne la demande de jours de congés sur des jours non travaillés ne nous semble pas possible car cela est fait pour libérer les salariés.
En ce qui concerne le délai de prévenance de 8 jours, cela nous semble impossible car cela pourrait créer des problèmes d’organisation pour les unités.
En ce qui concerne le fait de reporter toute ou partie des jours d’article 5 nous ne sommes pas favorables car cela créerait du droit non prévu certaines années.
En ce qui concerne la couverture sur les accidents de travail, cela est le cas car il s’agit du temps de travail (bien sûr avec l’appréciation des juges).
Nous aurons la négociation d’octobre pourrait être conclusive.
CFDT : Nous voudrions savoir si les jours d’article 5 peuvent être donnés au 1/2 permanent.
Profitons d’informer les « nouvelles personnes » dans les entreprises. Il faudrait faire un peu de pédagogie.
SNECA : Nous sommes déçus de vos réponses. En ce qui concerne les jours d’absences sur des jours non travaillés, nous ne comprenons pas sachant qu’il y a des réunions fédérales le lundi.
SUDCAM : Dans ce cas, cela ressemble un peu à : « dites-moi ce dont vous avez besoin, et je vous expliquerai comment vous en passer »
. La commission technique chargée de préparer ce dossier s’est tenue un lundi. Or, beaucoup de collègues travaillent du mardi au samedi.
Ceux qui sont en poste le lundi ne devraient pas travailler le samedi, ce qui place certains d’entre eux en situation d’irrégularité.
Concernant les délégués syndicaux, nous y sommes plutôt favorables, mais il est peu probable que ce sujet fasse l’unanimité.
Pour ce qui est du délai de 8 jours, à notre connaissance, il a toujours été calendaire. En général, lorsque des jours prévus à l’article 5 sont accordés à des personnes disposant de mandats, cela ne pose pas de difficultés particulières.
Enfin, au sujet du report, nous constatons que l’intensité des besoins varie d’une année à l’autre
. Certaines années, les besoins sont plus importants que d’autres. Le report aurait donc pu introduire davantage de souplesse.
SNECA : Nous n’avons pas été attentifs à la personne qui peut bénéficier des 100 jours.
FNCA : Il y aurait une personne à 50 et une personne à 100 jours.
SNECA : Si nous nous comparons avec le Crédit Mutuel, il y a 5 personnes à 100 jours par an.
FNCA : La renégociation de cet accord permettra de communiquer et donc de faire de la pédagogie. Nous sommes d’accord pour ne pas faire de réunion de lundi cela engendre des réunion du mardi au vendredi.
SNECA : Nous avons par exemple une réunion du comité de groupe le lundi cette année. En ce qui concerne le code du travail, il y a une liberté des élus locaux CSE ou DS sur les jours de travail.
FNCA : Il ne faut pas confondre les mandats. Au niveau de la branche c’est un dispositif supplémentaire.
SUDCAM : Nous avons noté que les réunions auraient lieu du mardi au vendredi et cela est plutôt positif.
SNECA : Nous avons une question sur le plan assurantiel pour les personnes qui viennent le lundi alors qu’il ne travaillent pas.
SUDCAM : Nous aimerions avoir la confirmation que les personnes qui viennent en réunion la veille de la réunion sont sur leur temps de travail.
FNCA : Oui sur le principe, en cas de difficulté rapprochez vous des équipes.
Nous avons une question sur l’évolution de la répartition des jours en introduisant d’autres DS, nous avons entendu que SUDCAM est pour. CFDT et SNECA contre.
FNCA : Nous vous proposons de faire une pause, reprise à 13h45
Pause à 12h40, Reprise à 13h48.
FNCA : Nous allons aborder les demandes concernant les permanents ou 1/2 permanents syndicaux. Certains proposent 2 permanents ou 1 permanent et deux 1/2 permanents.
Nous pensons que le dispositif est bien organisé. Nous pensons qu’une des proposition c’est à dire l’augmentation à 100 jours et celle ci pourrait être utilisée par le 1/2 permanent, ce qui augmenterait à un équivalent de 2 permanents.
Une autre demande a été faite concernant les frais des permanents et 1/2 permanents.
Ceux ci touchent une indemnité et n’ont pas de remboursement des frais.
Il ne nous semble pas nécessaire de faire évoluer cela car il existe de plus en plus de format distanciel.
Actuellement l’indemnité est versée par la FNCA. La prise en compte des frais ne pourrait pas être mise en place car la FNCA n’est pas l’employeur.
Nous n’envisageons pas de faire évoluer le système.
SUDCAM : La solution proposée pour le demi-permanent nous semble trop complexe et inadaptée, compte tenu du nombre de jours dont nous disposons.
L’attribution de 100 jours à ce dispositif pénaliserait gravement le fonctionnement de notre syndicat.
Nous notons par ailleurs que d’autres entités bénéficient de moyens bien supérieurs pour gérer ces questions. Nous constatons une augmentation exponentielle du nombre de réunions, entraînant un quasi-doublement des jours de déplacement pour les délégations syndicales.
Malgré la revalorisation triennale des indemnités, le système de remboursement des frais est devenu obsolète.
Au LCL, par exemple, les organisations syndicales représentatives reçoivent une indemnité globale, une approche plus adaptée à l’évolution du nombre de réunions.
CFDT : Nous étions de ceux qui voulions augmenter plus de personnes à 50 jours. Il y a une difficulté pour avoir des personnes qui se détachent. Nous serions pour avoir 3 personnes à 50 jours.
SNECA : Sur le fait de faire bénéficier le 1/2 permanent de jours d’article 5, il nous semble qu’ils peuvent déjà en bénéficier. En ce qui concerne les frais, pour nous les permanents doivent en bénéficier.
Nous aimerions avoir 10 personnes à 50 jours.
Si nous regardons les frais réels, il y a explosion des coûts. Si on regarde le LCL il y une enveloppe, cela nous irait bien.
FNCA : En ce qui concerne LCL, BNP ou autres, il s’agit d’une entreprise et pas d’une branche. Si nous faisons des comparaisons, il faut aller voir l’ensemble.
En ce qui concerne l’indemnité, elle est exclusive de tout remboursement.
SNECA : Si on se compare au Crédit Mutuel Alliance Fédérale, ils ont des subventions par salariés et par voix obtenues au 1er tour.
CFDT : C’est une clarification de savoir que le 1/2 permanent puisse avoir des jours d’article 5.
FNCA : On peut envisager 1 à 100 et 1 à 50 ou 3 à 50 jours.
En ce qui concerne une demande d’une OS concernant l’évolution des prise en charge pour les non permanents. ils sont remboursés en fonction de la prise en charge des frais dans chaque entité de la branche.
En ce qui concerne les frais de déplacement, un accord sur la CPPNI les encadre. Dans l’article 5 on prend en compte les frais liés à la nuitée.
En ce qui concernant la demande d’une OS de prendre en compte autre chose que la notion de gare à gare, cela désavantage les personnes éloignées des gares.
SNECA : Nous avons pris soin de vous faire part de nos propositions au mois d’août. Il semble que certaines n’ont pas été traitées.
Nous aimerions que nos demandes soient annexées à la CPPNI.
Nous avions fait des demandes concernant la 1ère partie de l’article 5 concernant le droit local. Vous n’avez pas répondu à la déclaration de SUDCAM. Vous nous parlez d’ouverture et de dialogue, nous avons dû mal et nous nous demandons ce que nous faisons là.
FNCA : SUDCAM a fait une déclaration et nous ne répondons jamais en séance. Dans la déclaration vous faites référence à la CPC.
SUDCAM : Nous pensons qu’il faut changer le fait de compter les déplacements de gare à gare mais de domicile à FNCA.
FNCA : Ce n’est pas la séance conclusive, nous prenons note de vos remarques et vous répondrons lors de la prochaine CPPNI.
FNCA : Ouverture NAO ( Salaires 2026 )
Nous allons vous faire part du contexte économique. Il y aura une réunion technique en octobre.
Il y aura 2 nouveaux interlocuteurs à ce moment. Nous vous transmettrons les informations 15 jours avant la CPPNI salaires qui aura lieu en octobre.
Éléments de contexte économique :
L’activité économique s’est établie a une accélération au 2eme trimestre. Celle-ci est essentiellement dûe à une baisse des stocks.
Le contexte politique risque de peser sur le moral et l’investissement. Nous notons une hausse de l’épargne.
Selon la banque de France, la demande devrait être freinée en début d’année et devrait légèrement repartir. En ce qui concerne le chômage il repart un peu à la hausse en raison en particulier de l’évolution de la fiscalité sur l’alternance.
En résumé, la croissance est modérée, une incertitude politique et une confiance affaiblie des ménages et des entreprises.
En ce qui concerne nos entreprises. Nous allons partager quelques points clés. Après une période de lutte contre l’inflation, la BCE a baissé ses taux directeurs de 4 à 2 %.
Les tensions économiques avec les USA fait que les droits de douanes ont augmenté. La bonne nouvelle es la reprise du crédit habitat.
Les défaillances d’entreprise sont à un niveau élevé. Ceci a un impact sur le cout du risque.
Les banques en ligne et néobanques prennent des parts de marché, cependant pour le moment leur modèle est plus des flux et de l’épargne que des crédits. Il y a également la réglementation qui pèse et nous ne savons pas encore comment sert l’euro numérique.
Les performances des entreprises de la branche voient leur évolutions à la hausse du fait des dividendes. La contribution des CR au groupe est en baisse de 20 %.
Au niveau de l’inflation, nous rappelons que nous faisons la moyenne de 3 indicateurs. En 2025 nous avions pris une inflation prévisionnelle de 1.25 %. En 2025 c’est 0.95 % pour CACIB, 0,9 % pour CASA et 1 % pour la Banque de France.
Rappel il y a eu 0,6 % d’augmentation avec une mesure unilatérale. Il faut ajouter les mesures locales, ce qui porte l’augmentation à 1.3 %. Cette progression a permis un gain pouvoir d’achat de 0.3 %.
La prévision moyenne est de 1.23 % en faisant la moyenne des 3 indices.
La tendance est une baisse de l’augmentation des prix. La dynamique de désinflation devrait se poursuivre.
En ce qui concerne l’emploi et le projet humain:
L’ouverture de notre NAO de branche nous donne l’occasion de faire le point sur notre projet humain.
FNCA : En 2024 les entreprises de la branche ont continué à recruter même si c’est moins que les autres années. Il y a environ 79 000 salariés (CDI et CDD) avec un peu plus de CDI et un peu moins de CDD.
Il y a un freinage des recrutements pour conserver des emplois pérennes.
Notre modèle social et humain se vérifie, notamment en matière de formation. C’est un de nos atouts. Ces dépenses ont représenté plus de 7 % en légère baisse mais supérieure aux 6 % de notre accord formation. Nous avons signé un texte fin d’année dernière avec en particulier le fait de l’universalité de la formation. Dans le contexte d’évolution, la formation est très importante.
En ce qui concerne la rétribution il y a une partie locale et une partie nationale.
L’an dernier une mesure unilatérale de branche de 0.6% a été faite.
En ce qui concerne le local, le minimum est de 1.55% pour les mesures individuelles. La valorisation de ces mesures est défini a 0.74 % car nous avons décidé de ne pas prendre en compte les promotions.
Nous pouvons dire que les mesures de 2025 étaient de bon niveau car l’inflation est inférieure à celle prévue.
Notre modèle est protecteur car il a permis une augmentation de 22.3% en 10 ans contre une inflation de 19.5 %.
Les mesures locales liées à la NAO, les accords d’intéressement permettent de compléter le système de rémunération. Dans l’ensemble ces enveloppes ont été stables.
En ce qui concerne la marque employeur, Crédit Agricole est passé de 3ème à 1er à la marque employeur calculée chez LinkedIn.
Nous attendons l’IER qui a commencé la semaine dernière.
La commission technique nous permettra d’échanger sur ce sujet.
SUDCAM : L’emploi est un sujet essentiel, et c’est pourquoi notre déclaration en début de séance avait toute sa légitimité.
Comme nous le rappelons chaque année, tout le monde ne bénéficie pas des mesures locales.
Nous avons conscience de la chance d’appartenir à une entreprise financièrement solide.
Cependant, il semble que les moyens soient disponibles pour tout… sauf lorsqu’il s’agit des salariés. Dès qu’il est question de financer la CCN, le dialogue social de branche ou encore les salaires, cela devient compliqué.
En revanche, investir un milliard dans BforBank ne pose aucun problème.
La force de notre modèle réside dans la proximité et l’ancrage territorial.
Si nous voulons copier les néobanques ou SG, cela impliquerait un changement complet de modèle. Contrairement à ces banques, qui privilégient avant tout la rémunération de leurs actionnaires, notre logique de répartition devrait rester différente.
CFDT : Merci pour ces éléments. Nous sommes contents de devenir la 1ère marque employeur chez LinkedIn. Nous pensons que notre modèle est particulier mais c’est notre modèle.
L’intéressement est stable ce qui prouve que l’on continue à créer de la valeur.
Le comparatif d’inflation sur 10 ans ne prend pas en compte les postes de dépense qui touchent au quotidien les salariés. Les salariés ont besoin de répondre à l’inflation mais aussi à la reconnaissance de notre investissement.
FNCA : Quand on parle de notre réseau d’agence, on ne parle pas du nombre d’emplois. La stratégie de chaque réseau dépend de chaque entreprise. En ce qui concerne l’évolution de l’inflation, nous avons su collectivement privilégier les bas salaires.
Pour nous le mot salarié n’est pas un gros mot. Nous avons un projet 2030 pour faire évoluer nos entreprises face à de nombreux changement dont l’intelligence artificielle. Nous n’avons pas pour ambition d’être comme les néo banques. L’humain est au centre du projet.
Nous nous retrouverons à la technique puis à la NAO salaires du 30 octobre.
FNCA : Égalité entre les femmes et les hommes
Nous avons un défi dans le fait de développer les postes à responsabilités. Il est à noter qu’il y a plus de femmes que d’hommes qui sont inscrites sur les parcours de Directeurs.
Les accords sur l’égalité entre les femmes et les hommes font partie du bloc 1 ce qui veut dire que les entités de la branche ne peuvent pas faire « moins » que l’accord national.
Nous allons aborder le bilan de l’accord égalité entre les femmes et les hommes.
Les chiffres qui vous sont présentés en complément de ceux de la CPNEFP de cet été.
Le score est à 90 en progression sur 5 ans.
Les femmes évoluent dans les plus hautes PCE.
Il y a environ 33,6 % de femmes dans les positions I et J avec un objectif de 40 %
40 % de femmes dans les instances de direction et 24,4 % dans les cadres dirigeants. L’objectif était de 25 % dans le 2.
Il y a eu 10 engagements « mixité » depuis 2023. Depuis 2024 un chantier « fabrique des dirigeants et mixité » dans le cadre d’objectif 2030.
Initiative « stop au sexisme » qui a été signé par 7 entreprises de la branche.
La branche a fait des progrès depuis plusieurs années.
CFDT : Pouvez vous nous indiquer la composante de l’index.
FNCA : le nombre de femmes dans les 10 plus hautes rémunération, différence de salaire homme/femme, différences d’augmentation homme/femme, augmentation individuelle au retour de maternité
FNCA : structure de l’accord
Préambule
Rôle de la commission dans les CSE. Suivi de l’évolution et des discrimination. La commission devait être paritaire femme/homme.
Rédaction des offres pour avoir une mixité dans les recrutements.
Gestion de carrière avec un focus sur les Positions I et J
Développement des compétences.
Mixité dans les évolutions de carrière. Augmentation du nombre de femme dans les instances dirigeantes.
Désignation d’un référent mixité.
Liste des freins pour les évolutions de carrière.
Référence aux absences longues. Possibilité de maintenir un contact avec les salariés en absence longue avec leur accord.
Disposition particulière en matière de mobilité. Recours au temps partiel.
Partie relative à la formation avait été peu modifiée.
Méthode de comparaison sur l’évolution des salaires. Les entreprises de la branche peuvent faire un accord local qui doit être eu moins aussi favorable que l’accord de branche. L’écart maxi doit être de 2 %.Une ligne budgétaire spécifique doit être mise en place dans le cas d’un écart plus important.
Limites potentiel des panels de 10 femmes et 10 hommes, nous avions donc acté qu’il fallait voir pour tout le monde.
Mise en place de 2 référents harcèlement sexuel et sexiste.
Nous allons faire un focus sur la réforme récente (loi Rixain) : celle ci lutte contre les freins à l’arrivée des femmes dans les postes à responsabilité.
30 % de femmes au 1er mars 2026 et 40 % au 1er mars 2029 dans les cadres dirigeants.
Les entreprises doivent publier la place des femmes dans leurs instances dirigeantes.
SNECA : Quels sont les cadres dirigeants selon la loi Rixain?
FNCA : Responsabilités importantes, rémunération. Dans les CR ce sont les cadres de direction et quelques cadres sups.
SUDCAM : Dans ce que vous nous présentez vous voulez vous mettre en corrélation avec la loi. Que peut on faire dans certaines CR qui sont à la traine ?
FNCA : Accompagner tout au long de la carrière professionnelle. Méthodologie de détection précoce des talents même au niveau du recrutement. Aider les équipes RH en ce sens.
Des actions autour du développement et de l’accompagnement. Par exemple on lance un réseau pour les 25 35 ans pour des femmes avec du mentorat croisé d’une CR à l’autre dans les amicales.
CFDT : Nous voyons qu’il y a pas mal de dispositifs. Avec toute la volonté des entreprises, il y a également une pression sociale pour certaines femmes. Il doit aussi y avoir des réflexions sociales et sociétales.
FNCA : Nous voulons valoriser tous les dispositifs. Nous faisons de la pub sur les réseaux sociaux.
En ce qui concerne le calendrier nous allons travailler sur la base d’un projet envoyé avant la CPPNI de novembre. Vous pouvez envoyer vos propositions avant le 10 octobre.
SNECA : En juin vous nous avez dit communiquer sur la grille de conversion sur les diplômes.
FNCA : Nous allons vous envoyer la communication.
Nous arrivons au terme de cette journée. Nous vous souhaitons une bonne fin de journée.
Fin de la séance à 1hh50.
Ce Direct a été rendu public SANS CORRECTION dès la fin de la séance.
C’est cela la TRANSPARENCE SUDCAM !
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