Après que la Direction aie refusé de renégocier les 0,3% d'augmentation, tous les syndicats ont décidé de quitter à plusieurs reprises la table des négos pour marquer notre désaccord sur l’art et la manière de nos dirigeants et sur le peu de considération qu’ils accordaient aux salariés, alors que les résultats comptables dépassaient toutes espérances.
Lors des négociations, SUD a tout tenté pour conserver une cohésion syndicale, garante d’une force suffisante pour qu’enfin, le groupe Crédit Agricole qui engrange des milliards de résultats, qui, nous le rappelons, a 1 an d’avance sur son plan à moyen termes et dont les dirigeants profitent d’augmentations salariales grandioses, marque une reconnaissance juste et durable du travail de tous.
Cela n'a pas fonctionné jusqu'au bout. La direction Nationale a réussi à convaincre deux OS en promettant une prime si toutefois l'état reconduisait le dispositif « gilets jaunes » de 2018.
Certes, une prime est toujours bienvenue, mais elle a le goût amer du trophée du perdant.
Alors pas de flonflons, pas de cotillons, la Banque gagne encore, sans passer par la case augmentation de salaire. Nos patrons lâchent les miettes et nous restons des pigeons.
Pour autant, notre détermination reste intacte, nous continuerons d’œuvrer contre vents et marées, pour que les salariés du groupe Crédit Agricole trouvent la juste considération de leur travail.