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Posté le 26/04/22

National

Les Négociations du 26 Avril 2022 En DIRECT

COMMISSION NATIONALE DE NÉGOCIATIONS

Mardi 26 Avril 2022

CE DIRECT réalisé pendant les négociations est accessible à celles et ceux qui nous en font la demande.
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Equipe de négociation SUDCAM  :  Karine, Katty, Geoffrey, Jean-Yves

A  l’ordre du jour: .
  • Agenda Social 2022
  • Aspects sociaux des fusions, coopérations, réorganisations et restructurations (suite)
  • Information/Consultation CSE sur les orientations stratégiques et orientations en vue de la mise en place d’une politique de GPEC

Les élus de SUDCAM n’ont pas l’intention d’aborder d’autres sujets que celui de nos salaires. Les derniers chiffres de l’inflation et de l’augmentation du SMIC viennent valider nos positions.                  AIDEZ NOUS EN SIGNANT NOTRE PETITION : https://chng.it/LnwNDTNv

Début  10h00                

FNCA :  : Comme à la CPPNI du 29 mars nous allons faire un propos introductif.

Nous sommes toujours en écart sur les positions. Nous avons eu des échanges intéressants. Nous avons cherché à trouver des points de convergence. Nous n’y sommes pas parvenus. Nous entendons maintenir les négociations sur les salaires comme prévu. Nous rappelons l’enchaînement négociations nationales, négociations locales.

Les négociations de janvier se sont déroulées, nous les avons conclues par une mesure unilatérale. S’en est suivi des négociations locales, 10 CR ne les ont pas terminées. Certes dans une CR il y a eu un mouvement social et un autre est annoncé jeudi prochain.

Pour nous il y a eu beaucoup d’avancées au niveau local (IK, REC, Tickets Restaurant, mobilité, augmentation individuelle…). Le gouvernement a également pris des mesures pour limiter la hausse des carburants.
Il reste beaucoup d’éléments d’incertitude, même si les élections présidentielles en France sont achevées, il en reste en Chine, Ukraine…
Les prévisions de croissance sont revues à la baisse.

Les campagnes d’intéressement sont en cours, ce qui permet de recevoir des euros sur les comptes, il n’y a donc pas d’urgence à rouvrir les négociations.

Nous avons proposé une commission technique au mois de juillet pour voir où en sont les paramètres qui servent de base à nos négociations.

Il nous semble que nous sommes face à un choix : soit nous ne dépassons pas un point de blocage, en nous déplaçant pour ne pas négocier. Ces retards ne seront pas neutres. Cela ne sert pas nos objectifs collectifs.

Soit nous reprenons le travail et nous recommençons à négocier. Par exemple concernant l’accord sur les fusions….l’accord cessera ses effets au mois de juillet. S’il y avait un cas, les CSE ne pourraient pas avoir d’information.

Lors du dernier CA d’HECA, il y a eu une intervention pour renégocier l’accord.
Nous avons également une année 2023 déjà chargée avec l’annexe 1.

Nous pourrions organiser des conférences des permanents sur les mois de mai ou juin. Aujourd’hui nous avons un ordre du jour que vous avez reçu.

Déclaration SNECA-SUDCAM

Déclaration Intersyndicale, CPPNI du 26 Avril 2022

Lors de la séance de CPPNI du mois de mars, la délégation fédérale a tenté d’expliquer pourquoi « elle considérait, à ce stade, qu’il fallait se donner du temps ». Elle a rappelé que « nous traversions une période d’incertitudes particulièrement fortes, et que celles-ci devenaient beaucoup plus prégnantes ces dernières semaines ».

Le SNECA et SUDCAM ne nient pas que le contexte soit particulièrement troublé. Cependant, au-delà de ces incertitudes, il existe aujourd’hui des certitudes.

La délégation patronale déclare que le contexte actuel « crée encore plus d’incertitudes autour de l’inflation et de son impact réel sur le pouvoir d’achat des français et des salariés du Crédit Agricole ».

Ce n’est pas exact. Aujourd’hui, toutes les prévisions tablent sur des chiffres d’inflation, bien au-delà de ceux qui ont prévalu lors de la séance de négociation de janvier. Selon la Banque de France, « l’inflation sera élevée toute l’année » (avec des prévisions comprises entre 3,7% et 4,4% selon le scénario). Les salariés de la Branche Crédit Agricole perdront donc du pouvoir d’achat en 2022, si la Branche ne revoit pas rapidement sa copie.

Il s’agit d’une certitude.

L’inflation galopante aura un effet immédiat sur la hausse du SMIC. Elle sera de 2,65% dès le premier mai, après une hausse de 0,9% le 1er janvier. Pendant que le SMIC augmente de 3,55% cette année, les RCE ne sont revalorisées que de 1%. Cette faible augmentation, entraîne un écrasement de la grille des salaires de la Branche Crédit Agricole.

Il s’agit là d’une deuxième certitude.

Les négociations locales ne permettent pas aujourd’hui d’aboutir au maintien de pouvoir d’achat de tous les salariés. Même si, ici ou là, on note de réels efforts de la part de certains Dirigeants pour augmenter l’enveloppe des augmentations individuelles, celles-ci récompenseront moins de la moitié des salariés. De ce fait, malgré les négociations locales, plus de la moitié des salariés de la Branche perdront du pouvoir d’achat salarial.

C’est une troisième certitude.

Le SNECA et SUDCAM notent que des tensions naissent ici ou là dans certaines Caisses Régionales. Un premier mouvement de grève a été déclenché dans les Côtes d’Armor. Un deuxième devrait bientôt suivre dans une Caisse voisine. Nos mandants nous remontent les difficultés qu’ils rencontrent dans de nombreuses entités, en matière de conditions de travail ou de pression commerciale. Ces préoccupations s’ajoutent au manque de reconnaissance ressenti par nos collègues, à la suite de l’échec des négociations sur les salaires.

Le climat social se dégrade fortement dans de nombreuses entités de la Branche.

C’est une quatrième certitude.

 

Face aux incertitudes que vous soulevez pour ne pas rouvrir des négociations sur les salaires, nous vous opposons ces certitudes.

Il est urgent que la délégation fédérale prenne la mesure de l’exaspération grandissante des salariés de la branche Crédit Agricole avant qu’il ne soit trop tard.

Lors de la dernière séance de négociation, vous avez inventé le concept de « CPPNI blanche » jusqu’à une réunion technique que vous proposez de tenir en juillet.

Le SNECA et SUDCAM ne peuvent se résoudre à tenir des séances de négociation qui n’avanceraient à rien, et qui ne répondraient pas aux fortes attentes exprimées par des milliers de salariés de la branche.

Le Groupe communique actuellement en rappelant que « s’appeler Crédit Agricole nous engage plus que jamais ». Ce slogan prend tout son sens au regard de l’état actuel du dialogue social de la Branche. Plus que jamais, s’appeler Crédit Agricole vous engage et nous engage à répondre aux aspirations légitimes des salariés. Il y a urgence.

Le SNECA et SUDCAM n’attendront pas le mois de juillet pour agir.

Déclaration CFDT

Nous avons, depuis plusieurs réunions de négociations, rappelé à la délégation patronale, l’engagement et l’investissement des salariés au Crédit Agricole durant l’année 2021 et plus encore.
Nous avons, depuis plusieurs réunions de négociation, alerté la délégation patronale sur la pression financière qui subit les budgets de ces mêmes salariés, qui prennent de plein fouet un niveau historiquement haut de l’inflation, un coût de l’énergie et du carburant important et une augmentation des matières premières.

Nous avons, il y a plusieurs semaines, indiqué l’urgence des attentes, la nécessité d’avancer en quittant la table des négociations.

La CFDT ne peut plus attendre aujourd’hui et l’urgence, malgré ce qui peut être dit, est bien là et encore plus, avec une inflation qui frôle les 5%, une seconde revalorisation du SMIC. Que faut-il de plus à la délégation patronale pour entendre notre revendication commune avec Sud CAM de janvier, à savoir une augmentation salariale de 1,70% avec un plancher à 600€ et une clause de revoyure à la rentrée pour agir pour les salariés du Crédit Agricole.

La CFDT, lors de la dernière réunion de négociation a demandé des mesures alternatives immédiates dans l’attente de la commission technique de juillet.

Des mesures, telles que l’augmentation des jours de TT, la prise en charge des frais kilométriques mais elle n’a pas été entendue, elle n’a perçu aucun signe d’ouverture. La CFDT n’acceptera pas la dégradation du dialogue social et rappelle à la délégation patronale la responsabilité qu’elle porte dans cette situation.

FNCA : Il y a un amalgame de choses entre condition de travail, salaires. Nous entendons que nous nous envoyons la responsabilité du fait que les négociations n’avancent pas. Concernant la « CPPNI blanche » nous voulions juste dire qu’il est dommage de perdre du temps et de ne pas travailler pendant ce temps.

Vous restez calés sur ce que vous avez dit à la CPPNI de mars. Y a t il une volonté de faire quelque chose en mai, en juin, sachant qu’il y a du temps.

En ce qui concerne le SMIC, ceci n’est qu’une référence.

SUDCAM :  Nous n’arrivons pas à se comprendre car visiblement quand nous parlons du SMIC, nous parlons de l’écart avec les salaires qui se réduit. Globalement dés le mois de janvier nous avons dit que la négociation n’était pas aboutie.

Votre mesure unilatérale est en décalage.
Nous ne disons pas que l’on va rouvrir des négociations dés que l’inflation va bouger.
La proposition du départ était trop basse. Nous ne revenous jamais sur des négociations que nous signons.
Pour vous la négociation de janvier était super, mais pour nous avec les critères de janvier ça faisait perdre du pouvoir d’achat aux collègues. Il se trouve que depuis l’inflation ne cesse d’évoluer, c’est un fait, donc nos critères évoluent également car pour nous la négociation de janvier est non aboutie. C’est pas acceptable pour nous.

SNECA : Oui il y a eu négociation et échange en janvier. Une seule fois il y a eu un « bras de fer ». En plus il y a une explosion de l’inflation. Nous sommes totalement d’accord avec ce qui a été dit par SUDCAM.
Nous ne comprenons toujours pas pourquoi il n’y a eu qu’une augmentation de 0,7 % du salaire. Vous avez parlé des problèmes de condition de travail que nous avons amenés, c’est le cas dans de nombreuses CR et entités (CATS, CAGIP en particulier). Vous avez évoqué le calendrier social.

CFDT : Nous sommes d’accord avec vous sur le cheminement normal des négociations. Notre demande que nous réitérons est celle de janvier. Le niveau historique de l’inflation nous conforte dans nos demande.

Vous parliez de l’incertitude des dirigeants concernant la croissance. L’inflation est aussi quelque chose de prévisible et crée des incertitudes pour les salariés.

Vous nous parlez de la conférence des permanents, les sujets que vous abordez sont important mais doivent se faire en CPPNI. Vous devez comprendre qu’il y a des priorités. Nous avons fait des propositions de mesures alternatives.

FNCA : Nous sommes partis de la prime de 800 €, nous ajoutons la mesure unilatérale sur les RCE, les augmentations locales et l’intéressement qui a progressé.

Nous ne comprenons pas le blocage. Nous nous retrouvons sur le point que l’inflation est galopante. Nous avons traité le sujet sur le 1er semestre, pas sur l’urgence.

CFDT : Nous sommes très attachés à la négociation nationale. Nous sommes attachés au duo national/local. Nous sommes partis sur un désaccord dès janvier.
Nous espérons que nous pourrons avoir une clause de revoyure. Le poids du dialogue de branche est très important. Nous avions fait une proposition qui aurait pu avoir « de la gueule ». Nous attendons une clause de revoyure aurait pu permettre de mettre une mesure supplémentaire.

SUDCAM : Demande de suspension de séance environ 15/20 min

Reprise à 11h00

SUDCAM : Malgrès nos échanges et notre volonté de dialogue. Nous ne sommes pas d’accord avec vous sur le fait qu’il y ait urgence. Pour nous les salariés perdent déjà du pouvoir d’achat. Nous estimons que la mesure unilatérale en porte la responsabilité et donc la FNCA en porte une grande part. Nous estimons qu’il n’est pas possible de continuer aujourd’hui.

SNECA : Nous rappelons que la prime PEPA permettait également de revenir sur l’inflation 2021. C’est très compliqué de dire que PEPA a servi pour les 2. Nous ne sommes donc pas d’accord avec votre 1,87 %. Oui il y a eu un echec en janvier, cela arrive. Nos collègues nous le demande. C’est dans les mains de la FNCA que se trouve la possibilité de rouvrir le dialogue. Nous n’aimerions pas que les pouvoirs publics récemment élus prennent ce fait pour éliminer notre branche.

CFDT : Nous n’avons rien à ajouter à notre déclaration initiale. Nous demandons une mesure complémentaire salariale de branche. Les salariés nous le demandent. Il y a urgence.

FNCA : Nous avons consommé une séance de février, de mars et peut être d’avril. Le dialogue n’est pas de valider vos demandes mais d’échanger. Pour nous il n’y a pas d’urgence. Nous pouvons effectivement échanger sur le fait que la prime doit être imputé sur 2021 ou 2022. Nous aimerions vous entendre sur vos attentes vis à vis des futures séances de négociation. Voulez vous exprimer vos attentes.

Suspension à 10h44

SUDCAM : Comme vous le savez nous sommes attachés aux actes, si vous voulez créer une nouvelle séance en mai pourquoi pas. On s’est pas compris à un moment, mais globalement la prime était sur 2 ans, nous avons un écart car vous dites que l’ensemble des salariés ne perd pas de pouvoir d’achat, mais nous estimons qu’entre un tiers et la moitié des salariés en perdent, d’autre le maintiennent, et une infime partie en gagnent.
Cette situation est inacceptable. Est ce une mesure complémentaire, ou exceptionnelle, mais il faut faire quelque chose car si on reste chacun sur notre écart il n’y a plus de dialogue.

C’est le point qui doit être réglé en priorité pour nos mandants, nous ne négocierons pas autre chose si ce point n’est pas réglé.

SNECA : Même demande que SUDCAM de la part de nos mandants. Nous sommes d’accord pour parler de mesure complémentaire. Nous n’avons pas mandat pour négocier sur autre chose.

CFDT : Rien à ajouter de la part de la CFDT. Il faut une mesure immédiate unilatérale.

FNCA : Merci d’avoir été clairs dans vos expressions. Il n’y a pas de possibilité de dialoguer d’autre chose d’ici. Vous êtes prêts à parler d’autre chose si cela parle de salaire. Il faut acter cet écart. Les expressions sont claires. Nous allons voir s’il y a quelque chose de faisable avant juillet et sous quelle forme.

CFDT : Il faut que tout le monde prenne ses responsabilités. Ce n’est pas une volonté de ne pas pouvoir dialoguer mais nous avons une priorité. La priorité et l’urgence ont été évoqués.

FNCA : Nous entendons votre priorité, pour nous reste un écart, pour nous il n’y a pas d’urgence. A ce stade nous ne pouvons pas aller plus loin. Il n’y a pas de négation de notre part que l’inflation galopante soit un sujet importante mais pour nous pas d’urgence.

SNECA : Que peut on attendre de la technique du mois de juillet ? Ce n’est pas une négociation, celles ci dans le meilleur des cas pourraient avoir en septembre.

FNCA : Nous pouvons débattre de ce qu’il peut se passer dans cette commission technique. Nous ne nions pas qu’il y a une inflation.

Nous l’avons fixée à juillet car nous pensons que ce soit à mi année. Si mi année c’est juin, cela peut se faire. Si nous rouvrons avant la fin des négociations locales, ce n’est pas possible pour nos mandants.

SNECA : Sur la technique il faut arriver à définir ce que l’on veut en faire. Pour nous il y a priorité et urgence. Même s’il y a des négociations locales, nos dirigeants doivent intégrer qu’il y a possibilité d’une hausse des salaires.

FNCA : Les DG étaient là et n’ont pas donné un nouveau mandat. Ils ont fait les négos locales sur la base de la mesure unilatérale. Il n’y a pas d’anticipation de hausse chez eux. Nous n’entendons pas le même message que vous dans les CR. Il y a des difficultés dans certaines CR qui sont l’accumulation de plusieurs choses. Il y a des écarts entre un tableau dépeint noir et ce que pensent certains salariés.

SUDCAM : Sur la commission technique, nous rejoignons le SNECA. Pour le moment pour nous et pour les salariés cela revient à un point d’interrogation sur ce que ça va devenir. Nous sommes interpelés par les salariés. Nous ne peignons pas un tableau noir mais il y a des tensions dans de nombreuses entités. Ce serait bien de définir ce que l’on va faire dans cette commission.

SNECA : Vous noterez la mesure que nous avons mis dans notre déclaration.

FNCA : Merci pour l’ouverture sur la commission technique et nous en prenons acte. Nous allons retourner vers nos mandants pour définir comment on envisage la commission technique de juillet. Si on parle d’ici et là, ce n’est pas un sujet de branche.

SUDCAM : Ici ou là ce sont les parties immergées de l’iceberg. On est pas présents partout mais je n’ai aucune CR qui ne m’a pas appelée pour me faire les remontées et c’est la première fois en quatre ans.
On a parlé des endroits où c’est exprimé ouvertement, dans d’autres endroits c’est pas le cas mais c’est bel et bien un sujet de branche pour nous.

CFDT : Il y a une incompréhension. Nous avions demandé les pourcentage de salariés qui ne placent pas les sommes sur leurs PEE. La commission technique doit permettre de voir les écarts. Nous avons perçu le fait de reparler des salaires et faire une clause de revoyure. Voir ce que l’on en fait.

FNCA : Nous allons travailler sur une proposition complémentaire. Nous allons voir les paramètres. Nous voulons avoir un peu e

SUDCAM : Globalement je l’ai déjà exprimé, notre problématique ce ne sont pas les paramètres mais ce que nous en faisons. Cette élément là est peu pris en compte mais est important pour nous. Il y a un écart de base.
L’utilisation de ses critères nous pose un problème, surtout quand ils sont supérieurs à l’année précédente.

FNCA : Nous savons que nous nous voyons 2 fois par an sur le sujet : novembre et janvier. Nous avons le 1,55 % dans l’annexe 1. Nous ne pouvons pas faire n’importe quoi. Nous aurons toujours un écart sur le local. Nous préférons les accords à l’unilatéral. Nous avons un écart de fond car pour nous il ne faut pas tout arrêter. Nous allons travailler sur la commission technique et nous intégrons vos remarques dans notre réflexion. Il faut entamer la séance de mai avec un éclaircissement sur ce que sera la commission technique de juillet.

Nous avançons car nous ne rompons pas le dialogue.

Fin de la séance à 11h45

Cette page a été endue publique  SANS CORRECTION
dès la fin de la séance .

C’est cela la TRANSPARENCE SUDCAM
Pour toute info sur ce Direct
n’hésitez pas à nous contacter


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