COMMISSION NATIONALE DE NÉGOCIATIONS
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Mardi 29 Mars 2022 |
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Equipe de négociation SUDCAM : Karine, Rémy, Geoffrey, Jean-Yves
MAIS PEU IMPORTE, L’ORDRE DU JOUR SUDCAM N’ABORDERA AUCUN DE CES SUJETS TANTS QUE LES NEGOCIATIONS SALARIALES NE SERONT PAS RÉOUVERTES ! 1% D’AUGMENTATION POUR LES SALARIÉS ALORS QUE LES DIRIGEANTS ONT ENREGISTRÉS DES RÉSULATS RECORDS !
C’EST INADMISSIBLE !! AIDEZ NOUS EN SIGNANT NOTRE PETITION : https://chng.it/LnwNDTNv
Début 10h00
FNCA : : Accueil de FX Heulle qui remplace F Villette.
F Heulle a passé une dizaine d’année à la FNCA : lors de la fusion des CR d’abord puis jusqu’en 2003 au niveau de la refonte de l’annexe 1 et des 35 heures. Puis en 2003 à CASA pour aide à la reconversion des salariés de CASA et LCL. De 2005 à 2015 à CADIF.En 2016 CA CMDS lors de la création du nouveau siège entre autres.
C’est notre première sans masque, nous espérons que cela va renouer le dialogue.Suite à votre départ que nous regrettons. Nous allons vous expliciter pourquoi à ce stade il est nécessaire de se donner du temps.Nous sommes dans une période d’incertitude. Elles sont de plus en plus prégnantes. Nous étions sur une crise de matières premières, nous avons maintenant la crise en Ukraine qui vient en rajouter. Cela aura des conséquences à court et moyen termes.
Nous escomptions une reprise d’activité, mais la crise en Ukraine a pour conséquence en renchérissement des matières premières. Il y a de plus en plus d’incertitudes sur l’inflation et le pouvoir d’achat. La dynamique d’inflation ne devrait pas baisser contrairement à ce qui était prévu en début d’année.Pourquoi malgré ça, il faut se donner le temps. Nous avons déjà pris des mesures : prime de 800 €, augmentation unilatérale de 1 % sur les RCE. Il y a 19 accords locaux signés pour les NAO. De plus l’intéressement sera supérieur cette année. Il y a également des mesures gouvernementales sur une remise sur les matières premières : 18 cts sur le pétrole, mesures sur le gaz…Il y a des éléments d’inquiétudes, mais il faut intégrer que nous avons mis en place des mesures nationales et locales, cela nous permet d’avoir un peu de temps pour voir ce qu’il se passe au niveau de l’inflation mais aussi sur nos Caisses Régionales.
Il nous semble important de continuer à négocier des accords prévus. En ne négociant pas nous affaiblissons la branche. Il y a des sujets importants comme l’annexe 1 qui sont structurants. Il y a également la renégociation de l’accord HECA.
Nous avons envie de parler de sujets nouveaux notamment celui sur les fins de carrière. Nous avons d’autres sujets importants.
Nous souhaitons que le dialogue social se poursuive et que nous ayons la reprise des négociations dès aujourd’hui.
Nous ne pensons pas que la rupture des négociations soit quelque chose de positif pour les salariés, les entreprises et les clients.
Rappel de l’ordre du jour.
.Déclaration commune SNECA – SUDCAM
CFDT :
Déclaration CFDT CPPNI du 29 mars 2022
La CFDT est présente à cette nouvelle réunion de négociation nationale car celle-ci fait partie de l’ADN de la CFDT. Elle garde donc l’espoir d’être entendue sur sa revendication de mesure salariale supplémentaire Une mesure collective qui, pour rappel, permettrait à l’ensemble des salariés de la branche professionnelle, de supporter plus facilement la pression financière actuelle sur leur budget.
La CFDT est présente aujourd’hui car elle est attachée à un dialogue social de branche, aux innovations sociales et aux améliorations des conditions de travail qu’il peut apporter. Elle peut entendre qu’il faut laisser la place aux négociations dans les caisses régionales et les entités attachées sur les mesures salariales et pour preuve, çà et là, des mesures ont été réalisées, bonnes et nettement moins bonnes. Par contre elle ne peut se suffire de cela et une commission technique ne répond pas à sa revendication pour maintenir le pouvoir d’achat de tous les salariés, et risque de fragiliser ce dialogue social.
Elle attend un signe d’ouverture car les prévisions d’inflation et de hausse des prix dépassent largement les prédictions de début d’année, la BCE évoque elle-même une hausse de l’inflation à 5.1% prévue en 2022. Les salariés ont besoin de reconnaitre une nouvelle fois la responsabilité et le réalisme dont les dirigeants du Crédit Agricole ont toujours su faire preuve lors des différentes crises
rencontrées par le passé.
La CFDT demande ainsi à la délégation patronale de répondre positivement à une mesure collective, comme celle demandée de 1,70% avec un plancher de 600€, proposition faite en commun avec SUDCAM en NAO, et d’une clause de revoyure à la rentrée de septembre si l’inflation prenait encore de l’ampleur.
FNCA : Nous sommes en phase sur le rappel du déroulé et des chiffres. Si le fonctionnement de la négociation de branche doit suivre mois par mois l’inflation, c’est la fin d’un fonctionnement. Il faudrait avoir un débat sans arrêt au niveau de la branche. Nous avons fait le travail dans les 2 dates prévues. Nous avons avec la prime PEPA réglé une partie de la problématique du pouvoir d’achat.
Nous pouvons voir en milieu d’année, peut-être en septembre pour voir où nous en sommes.
Nous ne sommes pas d’accord sur le fait que les négociations locales ne touchent qu’une partie des salariés. Nous ne pouvons pas aller à l’encontre des négociations locales.
SNECA : Nous nous sommes quittés en désaccord avec une inflation à 2,44 %. Comme l’inflation est proche de 4 %, nous sommes encore moins d’accord. Pouvez vous nous rappeler le taux de revalorisation appliquée par la FNCA pour les administrateurs.
CFDT : Nous avons entendu vos arguments concernant les négociations locales, nationales et l’intéressement. Nous rappelons que l’intéressement n’est pas fait pour le pouvoir d’achat mais le fruit de l’engagement de tous.
Les salariés nous demandent des mesures immédiates. Les résultats sont historiques. Nous entendons les enjeux des accords à renégocier mais les salariés sont en attente.
Nous pensons que les CR peuvent aider les salariés en ce moment.
SUDCAM : Pour commencer, tout ce que vous avez dit en introduction nous aurions pu le dire. Là où nous ne sommes pas d’accord c’est la conclusion.
L’année dernière la négociation a abouti et bien que l’inflation ait augmentée nous n’avons jamais demandé une réouverture.
L’élément déclencheur c’est bien le fait que nous n’ayons pas signé d’accord. En analysant l’ensemble des critères, nous ne comprenons toujours pas à ce stade les propositions que vous nous avez faites.
Ils ne se passe pas une seule journée sans que les salariés nous fassent par de leur mécontentement un de ce qui relève pour eux d’un manque profond de considération.
FNCA : Nous ne pensons pas être déconnectés et nous entendons la demande des salariés sur le pouvoir d’achat. Nous ne pensons pas et nous avons un écart sur le fait que les salariés sont déconsidérés.
Si nous sommes déconnectés en terme de pouvoir d’achat nous aurons des conséquences : départs, difficultés de recrutement, concurrence avec les autres établissements. Nous essayons d’être responsable.
Nous avons un écart sur la séance de janvier, vous considérez qu’elle est non aboutie et nous considérons que nous avons négocié.
Il y a eu dans le passé des séances où nous ne parvenons pas à un accord. Il y a un vrai écart dans la perception.
Sur la notion des critères, ils n’ont pas changé. La PEPA n’a pas obéré la NAO 2022 mais a contribué à 1,9 % de la masse salariale des CR.
On ne souhaite pas négocier des primes en NAO. Ceci a bénéficié aux salariés à court terme.
L’intéressement et la participation ne doivent pas influer dans le pouvoir d’achat mais le fait d’avoir des bons résultats est « récompensé » par cette manière.
Sur la question des indemnités des administrateurs, cela n’a pas de lien direct avec les négociations de branche.
SNECA : Nous sommes partis sur des mauvaises bases en janvier. Les négociations qui n’aboutissent pas ne sont pas extraordinaires.
Ce qui est extraordinaire c’est le fossé du début.
Les négociations en CR qui se signent montrent un signe de certaines directions. Cela ne touche pas tout le monde.
Par rapport aux résultats, nos propos ne sont pas de corréler nos salaires aux résultats. Dans le passé quand les résultats ont été moins bons (Emporiki, Sub primes…) on nous a expliqué que ce serait compliqué pour les salaires.
A résultat exceptionnel, il faut un geste exceptionnel.
Pour nous la prime PEPA a été versée en 2022 mais c’est un geste de 2021. Pour nous la prime c’est bien mais c’est 2021.
Nous sommes conscients que le fait de ne pas s’entendre peut fragiliser la branche.
Septembre c’est loin et les salariés ont besoin maintenant.
CFDT : La NAO de janvier a été un vrai choc pour nous. Démarrer à 0,6 % nous a choqué, on peut parler de reconnaissance. Le 1 % était déjà une avancée mais pas suffisante. Nous étions positionnés en janvier à 1,7 % car cela permettait une reconnaissance des salariés.
Les salariés sont en attente. Nous sommes d’accord pour voir ce qu’on peut faire sur les salariés. Le salaire se voit. Y a t il d’autres moyens.
Nous sommes prêts à discuter sur quelque chose. Certaines mesures locales ont été prises.
Nous pouvons considérer que nous sommes en crise.
SUDCAM : Vous dites que ce n’est pas la 1ère fois où nous ne parvenons pas à un accord c’est vrai. Nous avons su faire des efforts dans la période Covid. Cette année les résultats sont exceptionnels. Les salariés comparent les résultats exceptionnels et leur augmentation salariale.
Ce ne serait pas la 1ère fois que nous rouvrons des négociations et cela montrerait un dialogue vivant. Nous avons entendu que vous ne voulez pas donner l’augmentation des indemnités des administrateurs. Nous allons aussi vous donner l’augmentation de 7,5 % d’un DG par exemple.
SNECA : La recommandation pour les administrateurs est de 3,2 % d’augmentation des administrateur.
En janvier nous avions mandat pour 2 % mais nous n’avons pas quitté l’intersyndicale, nous avions dit que pour 1,7 % nous consulterions nos mandats.
Nous avons pensé que nous avions pas les mêmes paramètres lors de vos propositions.
FNCA : Vous parlez de l’augmentation d’un DG de 7,5 %.
Les augmentations générales des cadres de direction sont calés sur les négociations de branche. Après il y a des augmentations individuelles.
Nous avions dit que la négociation locale serait supérieure à celle des autres années.
Nous entendons que la négociation de janvier, nous étions dans un écart important. Il y a eu négociation.
Vous nous aviez dit que le CA devait être exemplaire.
La prime PEPA était une prime mosaïque sur 2021 et 2022. L’argent est arrivé en 2022 sur les comptes des salariés.
C’est vrai que psychologiquement les bons résultats et les augmentations tombaient au mauvais moment.
Il y a des choses qui se négocient au niveau local sur les nouvelles mobilités, les RCI…
C’est clair que nous comprenons que vous ne souhaitez pas rouvrir les négociations à chaque fois que l’inflation augmente.
Nous avons proposer de ce voir en septembre, cela peut se faire en juillet.
SUDCAM Nous pensons que plus nous négocions en local plus nous contribuons à l’affaiblissement de la branche. Vous nous avez dit que le 0,6 était raisonnable, mais les entreprises qui ont signé à ce niveau l’ont fait avec d’autres donnés liées à l’inflation au moment, nous avons vu qu’elle ne cessait d’augmenter. Sans oublier qu’il s’agissait pour beaucoup d’entreprises ou il n’y avait pas historiquement d’augmentation générale de salaire.
C’est difficile de communiquer à nos collègues qu’il faut modérer les augmentation de salaire quand les résultats baissent et également les modérer quand celle du groupe augmente. L’I/P est certes bcp plus fort cette année mais il faut prendre en considération que certains niveaux d’I/P étaient bas l’année dernière.
Vous nous avez donné des critères en réunion technique mais pour finalement ne pas les prendre en considération donc il n’est plus utile d’en donner des nouveaux.
SNECA : Nous avons interrogé nos collègues du SNB. Ils négocient d’abord par entreprise puis au niveau de la branche. Nous pouvons écrire au 1er ministre ou au ministre de l’économie.
CFDT : Avez vous d’autres proposition que celle d’une réunion en septemebre ou en juillet. Nous accueillons positivement votre proposition.
FNCA : Vous parlez de l’augmentation d’un DG de 7,5 %.
Les augmentations générales des cadres de direction sont calés sur les négociations de branche. Après il y a des augmentations individuelles.
Nous avions dit que la négociation locale serait supérieure à celle des autres années.
Nous entendons que la négociation de janvier, nous étions dans un écart important. Il y a eu négociation.
Vous nous aviez dit que le CA devait être exemplaire.
La prime PEPA était une prime mosaïque sur 2021 et 2022. L’argent est arrivé en 2022 sur les comptes des salariés.
C’est vrai que psychologiquement les bons résultats et les augmentations tombaient au mauvais moment.
Il y a des choses qui se négocient au niveau local sur les nouvelles mobilités, les RCI…
C’est clair que nous comprenons que vous ne souhaitez pas rouvrir les négociations à chaque fois que l’inflation augmente.
Nous avons proposer de ce voir en septembre, cela peut se faire en juillet.
FNCA : Nous sommes en écart sur le fait de passer du temps sur le départ des négociations. Cela ne nous semble pas un sujet central.
Les résultats ne sont pas un des critères. Nous ne parlons pas de nouveaux critères mais de faire le point sur les critères habituels.
La négociation de 2022 est supérieure à l’augmentation 2021.
Nous avons traité le sujet dans le terme qui est nécessaire.
SNECA : Si vous aviez commencé à 0,6 % et fini à 2 % nous aurions « oublié » le départ.
La négociation a abouti à une augmentation plus importante mais avec une inflation très importante. Nous sommes d’accord avec SUDCAM sur les critères.
Nous restons sur notre faim sur cette négociation.
CFDT : Nous voudrions savoir le nombre de salarié qui débloquent leur intéressement.
SUDCAM : Demande de suspension de séance.
Reprise à 11h57 :
Déclaration SNECA – SUDCAM :
Les représentants syndicaux SNECA et SUDCAM ont entendu l’ensemble des arguments de la délégation fédérale, qui a tenté de justifier à plusieurs reprises les 1% d’augmentation accordés sur les simples RCE, lors de la négociation de janvier. Ces arguments ne nous ont pas convaincus.
Le SNECA ET SUDCAM ont noté la proposition de réunion technique du mois de juillet. Une réunion technique n’est pas une réunion de négociation.
Les organisations syndicales SNECA et SUDCAM ne souhaitent pas rester sur une situation d’échec, et redemandent formellement l’ouverture de nouvelles négociations salariales, avant tout autre négociation de Branche.
Cette négociation doit permettre le maintien du pouvoir d‘achat de tous. Cette demande est soutenue par des milliers de salariés.
CFDT : Déclaration
Déclaration CFDT CPPNI 29 mars 2022 Fin de réunion négociation
Suite à suspension de séance des OS :
Pour la CFDT, la proposition de la délégation fédérale d’une commission technique sur l’inflation d’abord en septembre et avancée en juillet constitue un élément de réponse à sa revendication de revoir le sujet des salaires avant la fin de l’année. Pour autant elle n’est pas à la hauteur du besoin exprimé par les salariés de mesures immédiates par rapport au poids de l’inflation et du coût de l’énergie qui tendent leur budget quotidien et notamment pour se rendre à leur travail et continuer à contribuer pour l’entreprise, la marque et le Groupe dont ils sont attachés. Les salariés attendent une réponse concrète et immédiate.
La CFDT est déçue de constater comme l’ensemble des salariés, qu’un groupe comme le Crédit Agricole qui développe un PMT ambitieux dans les Caisses régionales et dans ses filiales, ne puisse pas se mettre à la hauteur des problématiques des salariés concernant leur pouvoir d’achat, la responsabilité et l’humain sont des valeurs essentielles et au cœur de notre projet de développement.
Rien ne semble encore possible aujourd’hui et la position de la délégation patronale pousse à nouveau la CFDT à quitter la table des négociations, malgré son attachement au dialogue social de branche.
Il est important pour la CFDT de continuer à porter la voix des salariés qui attendent d’elle des avancées à la hauteur de leurs attentes.
FNCA : Nous aurons un point en commun, le regret. Nous regrettons la situation de blocage. Nous notons que vous notez positivement la réunion de septembre finalement en juillet.Nous avions 2 possibilités : soit de faire les réunions avant et se voir en juillet, soit avoir des journées blanches de la branche jusqu’en juillet.Nous espérons que d’ici là le conflit en Ukraine aura cessé.
Pour nous la NAO de janvier s’est tenue, en complément de celle de novembre. Il n’y a pas matière à réouverture de notre côté
Fin de la séance à 12h 03 avec le départ des OS
Cette page a été rendue publique SANS CORRECTION
( sauf l’ajout des deux déclaratuons CFDT reçues à 17h23)
dès la fin de la séance .
