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Cette fin d’année s’achèvera avec une posture honteuse de la part de la FNCA. Dans un groupe qui veut être le numéro 1 d’ici à 2030, il faut croire que la seule et véritable augmentation qui sera mise en place sera celle des objectifs. Le constat est clair : pour les salarié·es en première ligne, le service minimum attendu pendant les NAO 2025 n’a même pas été garanti ! Dans la très courte session NAO du 19 décembre, la FNCA a limité son rôle à être uniquement le relais des directives de nos dirigeant·es. La proposition initiale d’augmenter RCE/RCI/RCP de 0.3% et la décision unilatérale finale (+0,6%) résonnent comme une véritable insulte par rapport à notre investissement quotidien.
Cette position est l’équivalent d’un recul social : sans augmentation individuelle, plus de la moitié des salarié·es du Groupe vont voir leur pouvoir d’achat diminuer en 2025. Ce manque de considération nous rappelle que lorsqu’il s’agit de faire évoluer collectivement nos rémunérations, il est nécessaire de mettre en place un rapport de force différent pour aborder ces négociations avec les directions.
Résumé de 3 heures de négociations en 3 étapes :
Avec une entrée à 0.3%, le ton était donné. Pas question de donner plus de quelques euros par mois (en brut par mois : AA : ~6,9€ – TAU : ~7,9€ – RM : ~11,7€). Tout le long de la séance, aucun signal positif de la part de la FNCA ne sera donné par rapport aux propositions des organisations syndicales (proposition initiale de 1,6% avec un plancher de 650€).
Il est indiscutable que le Groupe avait la capacité de faire mieux. En faisant le choix de ne faire aucun pas significatif, quel message a-t-il voulu nous envoyer ? Dans ce choix d’imposer seul une décision unilatérale (heureusement, aucune organisation syndicale ne s’est laissée séduire par cette mascarade), c’est une indiscutable violence symbolique qui est exercée. Par sa posture, la FNCA nous rappelle que la notion de « collaborateur » existe surtout lors des invitations à surperformer pour remplir les objectifs.
Pour certain·es, il pourrait être tentant de se dire que, finalement, cette augmentation est malgré tout mieux que rien… Pour SUD CAM, toute régression sociale est inconcevable. Finir 2024 ainsi nous invite à rester mobilisé·es. En 2025, SUD CAM continuera à travailler dans l’intérêt collectif pour être à la hauteur de vos attentes.
Prenons soin de nous, et rendez-vous en 2025 !
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