COMMISSION NATIONALE DE NÉGOCIATIONS
Jeudi 24 Février 2022 |
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Equipe de négociation SUDCAM : Katty, Karine, Denis, Jean Yves.
Délégation Patronale : Uniquement 2 DG et 2 présidents (contre 3 DG et 3 Présidents habituellement) + FNCA
Réunion en présentiel, toutes les OS et délégation fédérale présentes (pas de distanciel)
A l’ordre du jour:
Début 10h00
FNCA :
Nous sommes contents de nous voir en présentiel.
Nous nous retrouvons après la 1ère séance de l’année où nous n’avons pas pu nous rejoindre sur les salaires.
Nous voudrions revenir sur les assises des conditions de travail. Cela s’est fait en distanciel. Elles sont fondamentales. Elles font suite à un accord de branche signé. Elles rentrent dans le triptyque satisfaction client/salariés/entreprises. Des intervenants extérieurs sont intervenus.
Nous voudrions revenir sur un courrier envoyé par 2 OS aux DG et Présidents pour demander un nouveau mandat concernant les négociations salariales. Nous décomposons nos négociations en 2 dates en novembre et en janvier. En janvier chacun à cherché un accord mais nous n’avons pas pu le faire. Cette volonté partagée a permis le versement d’une prime de 800 € en décembre. Elle a été unilatérale avec l’augmentation des RCE de 1 %. Le maintient du pouvoir d’achat des salariés fait aussi l’objet de négociations locales. Il y a des accords signés en ce sens. Pour nous il n’y a pas matière à rouvrir les négos en 2022. Nous verrons à la fin de l’année.
Rappel de l’ordre du jour.
SUDCAM pour l’intersyndicale SNECA/SUDCAM :
CFDT : Déclaration
Déclaration CFDT CPPNI du 24 février 2022
Lors de la dernière réunion de négociation, la CFDT a exprimé face à la délégation patronale que la mesure unilatérale de 1% ne suffit pas, que le compte n’y est pas !
Dans ce contexte de tensions économiques, d’augmentation constante de l’énergie, du carburant, le maintien du pouvoir d’achat est devenu primordial pour les salariés.
A cela se rajoute une inflation en constante augmentation, résultante de tensions géopolitiques aux portes de l’Europe, d’enjeux sur le gaz, le blé et les matières premières.
Tout cela a créé de fortes attentes auprès des salariés que la CFDT, syndicat responsable, se doit de rappeler ici.
Lors de cette même réunion, différents éléments tels qu’une baisse prévue de l’inflation,
l’augmentation des enveloppes d’intéressement et la prime de 800€ actée en 2021, ont été avancés comme indicateurs déterminants dans les négociations, une manière nouvelle de la FNCA, que la CFDT ne peut entendre.
De plus, la publication récente de résultats historiques du Groupe CA qui est le fruit de l’engagement des salariés, doit être pris en compte.
Ainsi, il est important aujourd’hui d’agir, de répondre à ces attentes de manière immédiate,
par une mesure supplémentaire, concrète et chiffrée. C’est pourquoi la CFDT demande à la délégation patronale de reconsidérer la proposition de mesure salariale exprimée en janvier :
– Augmentation collective de 1,70% sur les différents pavés de la rémunération :
RCE/RCI/RCC avec un plancher de 600€ pour aider les plus bas salaires. Une augmentation, qui avec les mesures locales moyennes de 0,73%, permettrait d’être au plus près du taux d’inflation du mois de janvier.
A cela se rajoute, et au regard de l’évolution constante de l’inflation :
– Une clause de revoyure à la rentrée si cet indicateur devait augmenter au-delà de 2,50%.
La CFDT attend de la délégation patronale, une prise en compte sérieuse de ces revendications, et n’accepterait pas, pour tous les salariés dont elle porte la voix, qu’elle ne soit pas entendue.
FNCA : Nous avons entendu vos déclarations. Elles sont fortes. Certains de vos propos sont très forts.
Dans d’autres entreprises, un syndicaliste CFE-CGC dit qu’une augmentation générale de 0,6 % à 1 %, des mesures individuelles et l’intéressement couvraient l’inflation.
Pour nous le dialogue sur les salaires est clos pour 2022.
Nous entendons que la négociation sur les salaires est importante mais il n’y a pas que cela. La partie se trouve en local.
CFDT : Pour la CFDT ce n’est pas suffisant, nous ne pouvons pas entendre. Nous quittons la salle.
SNECA : Demande de suspension de séance de 15/20 min.
Reprise de 10h45
SNECA pour intersyndicale SNECA/SUDCAM : Déclaration
Les syndicats SNECA CFE-CGC et SUDCAM regrettent la fin de non-recevoir de la délégation patronale, concernant la nouvelle négociation sur les salaires. Alors que la santé économique et financière des Caisses régionales n’a jamais été aussi élevée, les élus SNECA CFE-CGC et SUDCAM ne comprennent pas cette position fermée de la Direction. Comment expliquer aujourd’hui, que malgré les 4 milliards de résultats dégagés par les Caisses régionales, celles-ci ne soient pas capables de préserver le pouvoir d’achat de tous les salariés ? Le Gouvernement a appelé les entreprises « à améliorer les salaires des Français au moment où une inflation persistante mine leur pouvoir d’achat ». Nous déplorons que cet appel ne soit pas arrivé jusqu’aux oreilles de nos Dirigeants.
Votre position est d’autant plus déplorable que le contexte inflationniste ne fait qu’empirer notamment sur les produits de première nécessité et énergie.
Nos collègues de Caisses régionales et des entités rattachées à la Branche ne comprennent absolument pas cette décision qui fera perdre, pour plus de la moitié d’entre eux, près de 2 points de pouvoir d’achat salarial à minima.
La négociation sur les salaires reflète en général le climat de confiance qui existe entre partenaires sociaux. Celui-ci est visiblement au plus bas. En témoigne les IER qui sont en régression dans de nombreuses Caisses Régionales. Votre décision ne fera qu’accentuer la dégradation de cet indice pourtant important dans le projet de Groupe. Vous restez sourd à la colère des salariés qui couve.
Le SNECA CFE-CGC et SUDCAM continueront leur action pour relayer le mécontentement des salariés qu’ils représentent.
Dans ces conditions, les délégations SNECA CFE-CGC et SUDCAM décident de quitter la table de négociation jusqu’à la reprise de véritables négociations salariales
FNCA : Nous n’entendons pas de colère et nous ne sommes pas sourds à l’inquiétude des salariés.
En aucun cas la DFN considère que les salariés ne doivent perdre du pouvoir d’achat et ce que nous faisons y conduit.
Dans ce contexte d’incertitude, nous avons pris ensemble un certain nombre de mesures pour y faire face. Nous avons décidé ensemble d’une prime PEPA. Nous avons fait une proposition de 1,2 % avec un plancher de 300 €. Nous sommes en écart sur le fait que vous considérez que le pouvoir d’achat n’est pas préservé. Il y a des négociations locales et il y aura un intéressement important cette année.
L’inquiétude est par rapport à des incertitudes. Donnons nous du temps pour voir comment l’année va évoluer.
Il serait dommage de perdre du temps en négociations en 2022. Le contexte de 2022 n’est pas celui de 2019. Cette paralysie de la négociation de branche n’est pas bonne.
Départ de SUDCAM et SNECA à 10h51
Fin de la séance à 10h51
Cette page a été rendue publique
dès la fin de la séance .