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Historique SUD au Crédit Agricole du Centre Ouest

Notre histoire

En 1979, nous étions une section syndicale de la FGSOA et notre territoire se limitait à la Caisse Régionale de l’Indre. Le nombre d’adhérents avait chuté d’une façon vertigineuse, suite à une gestion catastrophique du délégué syndical de l’époque.

En 1981, une nouvelle équipe reprend le flambeau avec volonté et détermination (les premières réunions se tenaient dans un bar, quelquefois à trois ou quatre personnes).
A force d’actions et d’informations, bref de travail de terrain, la section s’est vue remonter d’une façon spectaculaire (environ 150 adhérents en 1988).

En 1988, nous entrons en conflit avec la FGSOA car, malgré une majorité exprimée clairement contre la signature de la Convention Collective Nationale, instaurant la rémunération au mérite, le Syndicat National avait décidé de signer cette convention. Devant notre contestation, il nous exclut purement et simplement. A partir de ce moment, nous créons une structure nationale appelée UNSACAF. Au niveau local, nous devenons le SDACAI. Notre audience, non seulement n’en a pas souffert, mais s’est au contraire renforcée.

En 1993, intervient la fusion des Caisses Régionales de l’Indre et de la Haute-Vienne. Nous nous adaptons et devenons le SDACAC0. Les deux ou trois premières années, selon un esprit de clocher bien implanté, nous n’avions pratiquement aucune audience sur la Haute-Vienne.
Petit à petit, nous gagnons du terrain et faisons quelques adhésions. Notre travail de fond, relayé efficacement par un militant sur place et notamment dans le cadre du CHSCT, aboutit à des résultats aux élections de 1997 très encourageants. Malgré cela, l’effet de nombre nous est défavorable.

Un événement majeur au Printemps 1999 : une grève de trois semaines, littéralement sabordée par la CFDT, nous confère de plus en plus de crédibilité. L’image que certains avaient voulu nous donner change considérablement.

Aux élections d’octobre 1999, nous obtenons 4 postes sur 8 mais une alliance entre la CFDT et la CGC nous évince de la gestion du Comité d’Entreprise.

Et ce qui devait arriver arriva en 2001 : nous obtenons la majorité au Comité d’Entreprise avec 5 postes sur 8, entre autres Délégués du Personnel, Conseil de Discipline, CCPMA etc. …
Au Comité d’Entreprise, nous mettons en place un système de participation variable en fonction des salaires et redynamisons les activités.

En Octobre 2003, nous sommes brillamment réélus dans les mêmes conditions, malgré une mobilisation sans précédent de la CFDT et de la CGC.

En 2005, nous sommes confortés dans notre position de 1er syndicat de l’entreprise.

En 2009, nos « concurrents », qui nous croyaient affaiblis par la longue maladie de notre camarade Philippe COUSINARD, en sont pour leurs frais ! Nous prenons 2 postes de plus (1 CE, 1DP).

Notre équipe, largement renouvelée et féminisée (9 nouveaux militants dont 7 femmes), est composée de 23 élus et délégués syndicaux. Elle s’engage avec dynamisme pour préparer les luttes futures et permettre aux salariés de la CRCO d’avoir une meilleure vie au travail.

Aux élections 2012, c’est quasiment la même proportion de salariés qui nous fait confiance mais une nouvelle répartition des sièges nous fait perdre 1 poste en CE et 1 en DP.

Nous restons malgré tout le 1er syndicat de l’entreprise.

Lors des élections 2015, nous concrétisons le recentrage de notre syndicat qui avait subi des déviances, dues notamment à des abus de pouvoir.

Par ailleurs, la CGC, qui se cache chez nous derrière le nom de SNECA, a noyauté depuis des années la formation commerciale (10 personnes sur 14). Elle en cueille les fruits et progresse de 20% des voix (46% contre 26% en 2012).

Nous passons de 43 à 34% des voix et perdons un poste dans chaque instance.

Nous refusons de nous associer au bureau et à la gestion « politique » du CE.

Nous sommes aujourd’hui le 2ème syndicat de la CRCO et le 1er syndicat non catégoriel.