Voilà maintenant 26 jours qu'en l'absence d'avencées sur les NAO, le SUNICAG-SUDCAM et les syndicats UGTG, CGT et SNECA-CGC ont décidé de ne plus participer aux IRP et aux NAO.
Ceci afin :
• de provoquer un électrochoc
• d'emmener la gouvernance à prendre en compte la grande souffrance du personnel et de mettre un terme à son management par la peur,
• de retablir un vrai dialogue avec les Syndicats. Un dialogue respectueux des femmes et des hommes de l'entreprise dans toutes leurs différences.
Après avoir demandé audience au Président du Conseil d'admistration, les Syndicats ont été reçus le 07/07/15 par M. FLEREAU Christian et trois membres du bureau du C.A.
Sans naiveté et pensant faire évoluer les mentalités, les Syndicats les ont informé sur la situation de mal être qui gangraine et sape le moral du personnel génèrant plus d'une dizaine de droit d'alerte en cours (agents et CHSCT), autant de saisine de la DIRECCTE (tant des Medecins du travail en charge de notre entreprise , que des collègues sans distinction de classe) et de la justice ( sans distinction de classe).
Loin de revenir vers nous comme il s'y était engagé, le Pdt a délégué au DG cette mission. C'est ainsi que M.Paul CARITE s'est entretenu avec le DS suppléant du SNECA le lundi 13/07/15, sans remettre en cause son management et ses decisions.
Contrairement à nos attentes, aucune date pour une réunion tripartite n'a été fixée, alors qu'au cours de nos échanges avec le Pdt FLEREAU Christian et les trois administrateurs du bureau du C.A. , ce dernier n'a pas arrêté de nous culpabiliser en répétant à l'envie que la FNCA et CASA n'apprécient pas que les instances soient de nouveau suspendues.
Allant même à souhaiter une reprise rapide des instances compte tenu des enjeux, de l'importance des dossiers en cours….. Ce nouvel arrêt des IRP pénalise défavorablement la CR de Guadeloupe et le groupe……
Face à de tels comportements, nous sollicitons le soutien de l'Union SUDCAM afin qu'elle interpelle la FNCA et CASA sur la situation alarmante de notre CR :
•après des réorganisations à l'aveugle au mépris des avis des instances, des O.S et des agents.
•à l'absence d'organisation
•par rapport aux évolutions des dossiers NICE et à la fragilité du personnel.
•par rapport aux dossiers d'adaptation mis en oeuvre par la DG sans aucune visibilité , sans analyses des impacts RH, sans adaptation et sans accompagement sinon la réduction des RCE et la suppression d'ETP.
Le secrétaire général du SUNICAG-SUDCAM.
Eddy GALITA