Ce gouvernement aura donc fait son choix : celui de ne pas risquer un vote contre sa réforme, celui de ne pas voir le rejet de la réforme franchir les portes de l’assemblée nationale.
C’est la mobilisation historique qui aura permis de repousser ce gouvernement dans ses retranchements.
Ce 49-3 dans ce contexte de colère sociale et de mobilisations massives, ajoute de l’huile sur le feu. Le gouvernement devra en assumer la responsabilité.
Solidaires, avec toutes celles et ceux qui se sont déjà mobilisé·es, en particulier par la grève, et le soutien de la majorité de la population, est déterminé à s’opposer à l’application de cette loi.
La colère doit renforcer nos luttes pour l’égalité, le partage des richesses, l’écologie, l’émancipation et en aucun cas servir de marchepied à une extrême-droite qui n’est pas la bienvenue dans nos mobilisations.
Il faut continuer à construire dans les heures qui viennent, de la manière la plus unitaire possible, la réponse sociale à ce déni de démocratie et à exiger le retrait de cette loi injuste et illégitime.