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Équipe de négociation SUDCAM : Karine, Katty, Denis, Jean-Yves
Ouverture de la séance à 10h00
FNCA :Merci pour votre présence dans des conditions de déplacement difficiles. Il était nécessaire de maintenir cette date. Nous n’avons qu’une personne à distance finalement.
Nous souhaitons vous souhaiter une très bonne année 2023 pour vous, vos proches, surtout la santé.
Nous souhaitons une année propice au dialogue. Nous réussissons avec beaucoup de succès d’avoir des échanges respectueux.
Nous avons eu l’occasion d’organiser des réunions bilatérales qui ont permis d’échanger.
FNCA :Nous allons faire un petit retour en arrière sur l’année dernière.
Nous avons eu un 1er semestre difficile mais le dialogue n’a jamais été totalement rompu.
Nous avons signé des accords, fait des réunions de CPPNI, des techniques, des conférences des permanents…
Nous allons parler en février de la GPEC.
Rappel des dates de CPPNI.
Nous souhaitons valoriser un point : adhésion du groupe à la démarche nationale des pompiers volontaires.
SUDCAM :
Meilleurs vœux. Nous saluons cet accord avec les pompiers, et renouvelons notre demande pour avoir ce texte-là, certains collègues en sont demandeurs.
FNCA :Nous regardons comment nous le déclinons au niveaux des entreprises et nous reviendrons vers vous.
Une quarantaine d’entreprise ont signé des accords.
FNCA :Nous allons aborder l’unique point inscrit à l’ordre du jour de cette séance : les salaires.
Nous allons rappeler les éléments qui ont été déjà partagés lors de la réunion technique.
Nous ouvrirons ensuite la négociation pour essayer de trouver un accord.
L’ouverture a eu lien lors de la CPPNI de novembre dernier. Nous avons échangé sur le contexte économique : ralentissement de l’économie, difficultés pour les CR du fait de la MIG. C’est dans ce cadre là que nous avons ouvert une négociation sur une PPV (Prime de Partage de la Valeur) de 1200 €.
C’est dans ce contexte que nous allons débuter les négociations. Mais avant cela nous allons rappeler la réunion technique qui s’est déroulée en début du mois de janvier 2023.
Le support vous a été envoyé le 12 janvier.
Vous avez également reçu les différents documents habituels précédents les négociations comme chaque année.
SUDCAM :
Un détail technique, à priori, il y a un changement de prévision sorti ce matin, avec une croissance prévue là où ils pensaient qu’il n’y en aurait pas. C’est juste une petite précision. Le contexte futur n’est pas si sombre que cela.
CFDT :Avez vous d’autres mesures récentes sur CACIB ?
FNCA :Les prévisions étaient sur une fourchette large, il semble en effet que le moins semble s’éloigner contrairement aux prévisions initiales.
Paramètres de la négociation :
Situation économique : prévisions empreinte d’incertitude : guerre en Ukraine, resserrement monétaire. 2022 et 2023 risquent d’être dissemblables. Il peut y avoir + 0,3 % avec une possible récession.
Perspective 2023 concernant les CR : le contexte de taux est très différent de celui de 2023 avec a priori 4 nouvelles hausses de taux et donc un resserrement monétaire. Il s’agit d’un paramètre dont il faudra tenir compte.
SUDCAM :
Nous préférons être dans un pays en croissance c’est évident. C’est compliqué d’être dans un contexte comme aujourd’hui. Les taux montent et vous nous dites que c’est compliqué.
Nous savons le gérer.
Ce qui est sûr, quand on travaille dans une banque on sait qu’il va y avoir une transition de quelques mois.
On est pas une entreprise de court terme. On pense qu’une repentification des taux est plutôt bénéfique pour nous à moyen terme. Cela ne doit pas aller au détriment des salariés.
FNCA :Nous ne sommes ni optimistes ni pessimistes. C’est toujours compliqués pour des banques l’impact des transitions de taux. Nous avons pris 300 points de base. Nous avons également de l’épargne réglementée. Nous jouons un rôle d’absorbeur de l’économie. Nous sommes dans une période de forte incertitude, il y a également un risque de hausse du taux du risque. Nous avons une vision à long terme, prudente. Nous faisons en sorte que nos entreprises restent solides.
SNECA :Nous partageons ce que vient de dire Jean-Yves pour SUDCAM.
Nous voyons que nos CR ont anticipé les risque avec un stock de 4 milliards de FRBG hors provisions. Nous sommes dans une période d’incertitude. Nous pouvons donc nous en servir maintenant si nécessaire. Nous sommes bien placés pour faire face aux aléas. Même si nous ne faisons que « 2 ou 3 milliards » nous sommes loin de la faillite…
CFDT :Nous entendons les difficultés mais nous restons conscients. Nous savons faire face aux difficultés. De plus les salariés sont présents.
FNCA :
Positionnement des salaires par rapport au marché :
Il y a eu des effets positifs suite aux mesures prises en 2022. L’écart s’est réduit pour les salaires inférieurs à la PCE 10.
L’écart est positif pour les PCE 11 et 12. Il est ensuite inférieur. La part de l’intéressement a progressé.
Nos salariés bénéficient d’emplois durables dans un contexte où les autres banques réduisent leur effectif. Nous avons progressé de plus de 1000 salariés dans la branche.
SUDCAM :
Effectivement on fait les mêmes constats que vous, on a un écart qui se réduit. Mais il y a un écart tout de même, beaucoup de personnes ont cet écart, et ce sont les personnes qui sont fortement impactées par leur pouvoir d’achat, ce sont les plus bas salaires…
Sur le 11 et 12 on a un écart positif. Il y a à nouveau des écarts négatifs au-delà.
Eux aussi il ne faut pas les oublier. Concernant l’emploi, c’est un constat partagé. Notre syndicat pense que si nous sommes au CA, c’est que nous pensons qu’il y a un projet de société, de travailler sur le territoire avec des gens du territoire. On a probablement plus de salariés que les autres, mais des parts de marché qui progressent également etc. On ne peut malgré tout pas subir une perte de pouvoir d’achat.
CFDT : Pour compléter, maintenant les salariés n’ont pas de problème à échanger sur leurs salaires. Notre rémunération de base est plus faible. Les salariés parlent également du télétravail. L’intéressement a progressé. Oui des écarts diminuent mais les salariés du CA ont l’impression d’être moins bien payés que les autres salariés des banques. C’est important la rémunération.
SNECA : Si nous revenons sur les écarts qui se réduisent. Par contre nous sommes la 1ère banque, donc nous devrions avoir un écart positif.
En moyenne pour les cadres ont augmentés de 6,3 % en dix ans. Les CR maîtrisent leurs masses salariales. Nous avons donc de la marge de manœuvre. Comme vous nous « vendez » une année 2023 avec des difficultés, cela pourrait toucher une partie du « package ». Le salaire de base est très regardé.
FNCA : Nous devons faire preuve de pédagogie. La reconnaissance est dans les IER financière mais pas seulement.
Bilan des mesures salariales 2022. Nous avons signé 3 accords avec les 3 OS durant les 3 dernières années. Ce sont des choses qui ne sont pas habituelles mais qui sont positives.
Ces discussions ont permis de maintenir le pouvoir d’achat de nos salariés.
Si on prend un Conseiller PCE 6 : prime de 800 €, 1 % de la RCE en janvier 2022, 2,9 % sur RCE, RCI, RCC avec un plancher de 850 €. Il aura bénéficié d’une hausse de 5,3 % soit conforme à l’inflation au titre des augmentations collective. Au niveau local cela a été complété par des mesures locales. Les salariés ont reçu également un intéressement en hausse.
Une attention particulière a été prise pour cette catégorie.
SUDCAM :
Effectivement on a maintenu le pouvoir d’achat des catégories 6.
L’idée aujourd’hui n’est pas de se chamailler pendant des mois. On préfère arriver d’accord et maintenir le pouvoir d’achat de nos collègues, mais surtout celui des catégories qui sont inférieures aux moyennes du secteur bancaire. On est optimistes et confiants. On a réussi l’année dernière à se mettre d’accord, même si ça n’a pas été du premier coup…
Ca permettra de donner quelque chose de positif à nos collègues, surtout dans le contexte et l’environnement actuel qui ne sont pas simples. Dans le monde bancaire tout le monde se parle, les banques sont regardées et particulièrement le CA. C’est un signe ou signal d’attractivité dans nos réseaux pour le recrutement notamment.
SNECA : Pas mieux que SUDCAM. Nous avons signé car nous avons préservé le pouvoir d’achat de nos collègues. Nous voulons avoir des augmentations de salaires socialisés et dans le contexte actuel c’est encore plus important.
CFDT : Nous avons un RDV aujourd’hui qui est très important. Nous avons une attente, c’est un RDV à ne pas manquer.
FNCA : Nous ne pouvons que partager les attentes des salariés, le souhait de trouver un accord. Nous sommes d’accords sur des mesures pérennes.
Inflation :
En ce qui concerne 2022, nous avons fait plusieurs prévisions : en janvier c’était 2,44 %, en juin c’était 5,5 % donc très loin de la prévision initiale. L’atterrissage à 2022 est de 5,34 % en masse (13/1/23).
Notre méthode a prouvé son efficacité. La méthodologie a fait preuve de son efficacité.
A titre exceptionnel en 2023 nous ne tiendrons pas compte de CACIB qui n’a pas fait de prévision depuis plus de 5 mois, nous la neutraliserons donc.
Les 2 autres indicateurs : CASA : 5,2 % (6/1/23) BDF : 6 %.
Prévision moyenne 2023 : 5,6 %.
Le niveau d’inflation en 2023 est comparable à celui de 2022.
Un accord ne peut avoir lieu que s’il n’est pas une seule différence mathématique.
SNECA : Si nous reprenons les chiffres de l’inflation, il y a des éléments qui sont importants : hausse plus importante dans l’alimentation et l’énergie.
SUDCAM :
Pourquoi CACIB a arrêté de faire des prévisions ? On peut s’attendre à ce que cette entreprise du groupe fasse des prévisions. C’est étonnant. Sur le principe des 3 indices on trouvait ça bien. Il faudra réfléchir dans le futur à en trouver une autre peut être.
Cela ne change rien à aujourd’hui. Dans l’inflation, on rejoint Thierry, il y a le chiffre qui est ce qu’il est, mais il y a le ressenti. Et nos collègues, avec les salaires les plus bas ont en ligne de mire leurs achats au quotidien. Va au delà du chiffre. C’est complémentaire. Il ne faut pas s’éloigner trop entre perception et chiffre.
SNECA : Pour nous ce n’est pas une perception mais une réalité.
FNCA : Nous ne sommes pas opposés à trouver un 3ème indice. Nous ne sommes pas déconnectés de ce que vivent les salariés. Si nous avons fait un plancher l’an dernier c’est que nous avons pris en compte les plus bas salaires. Cela reste une prévision dans un contexte d’incertitude élevé. Nous ne saurons que dans un an qui aura raison. L’historique est plutôt fiable.
FNCA : Avant de rentrer dans le vif du sujet, nous voulons parler d’un dernier point.
Il nous semble opportun de prévoir une commission technique au mois de juin pour voir ce qu’il s’est passé au 1er semestre.
CFDT : Nous avons été entendus sur la commission technique de juin. Nous aurons aussi la visibilité de l’atterrissage 2022. Nous aurons plus de visibilité à ce moment. Cela nous va très bien. Nous pouvons voir si cela doit être mis en place dans le futur si le contexte économique le nécessite.
SNECA : Cela nous va bien, mais cela devrait avoir lieu la 1ère quinzaine de juillet. Par ailleurs cela débouchera t il sur une négociation le cas échéant ?
SUDCAM :
Sur le principe de se revoir on n’est pas opposé, mais sous le prétexte que l’on va se revoir en juin on ne veut pas une négociation à la baisse aujourd’hui. Revoir le contexte plus tard pourquoi pas. Mais on ne se satisfera pas d’une éventuelle technique plus tard, on veut une réelle négociation aujourd’hui.
FNCA : OK pour 1ère quinzaine de juillet. Cette proposition est indépendante de la réunion que nous avons aujourd’hui. Cela nous parait intéressant de voir ce qu’il s’est passé au 1er trimestre.
FNCA : Nous prendrons en compte la PPV dans notre proposition. Nous voulons également rappeler que cela sera complétée par l’augmentation des salaires de juin de 2,9 % qui portera ses fruits en 2023 également ainsi que le plancher.
Nous allons vous faire une proposition de 3 % sur RCE, RCI, RCC.
Il s’agit d’une mesure significative. Nous avons déjà intégré une prime de 1200 €.
SNECA : Déclaration
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DECLARATION CPPNI 31 JANVIER 2023 Le SNECA remercie la délégation fédérale pour sa présentation lors de la commission technique du 11 janvier 2023. La négociation de ce jour va se dérouler dans un contexte d’inflation structurelle qui touche durement les 70.000 salariés de la Branche, comme l’ensemble des Français. La situation économique à court terme reste assez floue, marquée par ce contexte inflationniste, mais également par la guerre qui sévit aux portes de l’Europe. La croissance devrait être atone en 2023, marquée par un ralentissement de la consommation des ménages et de l’investissement des entreprises. Concernant les Caisses régionales, le PNB affiche une baisse de 0,7% sur les 9 premiers mois de l’année, mais il est en hausse de 3,36% par rapport aux 9 premiers mois de 2019. Le RBE est en baisse de 9,5%, mais cette baisse n’est que de 2,5% par rapport au 9 premiers mois de 2019. Le résultat net part du groupe des Caisses régionales s’affiche en baisse de 14% (mais le résultat social cumulé est en hausse grâce à l’augmentation du dividende versée par la SAS la Boétie). La commission technique a aussi été l’occasion de présenter les principaux risques qui pèseront sur les Caisses régionales. La confiance des ménages s’est effondrée depuis le début de l’année face à la pression inflationniste, le taux d’épargne des ménages devrait baisser, la production crédit devrait ralentir. Les Banques seront dans un premier te111mps pénalisées par la remontée rapide des taux, dont la répercussion est immédiate sur la rémunération des dépôts. En effet, cette hausse ne se traduira que progressivement dans les marges des crédits octroyés. Malgré tout, les Caisses régionales sont extrêmement solides et ont profité des dernières belles années, pour constituer des stocks de provisions conséquents, complétés par plus de 4 Mds d’€ de Fonds pour Risques Bancaires Généraux. Depuis 2010, les résultats sociaux agrégés des Caisses régionales oscillent entre 3 et 3,5 Mds d’€ par an, malgré les différentes crises traversées. Nous n’avons aucune inquiétude sur leur capacité à traverser celle-ci. Les Caisses régionales o9nt même parfaitement assumé leur rôle revendiqué d’entreprises mutualistes ces dernières années. Elles ont pris plus que leur part dans la distribution des PGE. Elles ont contribué largement au dispositif mutualiste de soutien aux professionnels mis en place en raison de la forte baisse d’activité liée au confinement. Elles continuent à accompagner le développement de leur territoire. Mais toutes ces actions et ces excellents résultats ne sont possibles que grâce à l’engagement de tous les salariés. Il est donc grand temps d’envisager un geste mutualiste fort à destination de ces femmes et hommes de premières lignes qui attendent depuis trop longtemps cette reconnaissance de leurs dirigeants dans cette négociation sur les salaires. L’enquête Altedia, présentée en commission technique, montre une nouvelle fois que la majorité des salariés du Crédit Agricole ont un salaire qui se situe en dessous de la médiane du marché. Concrètement, cela signifie que la première banque de proximité en France, rémunère moins ses salariés que ne le font ses concurrents. Cette situation n’est plus tenable, ni entendable. Il est urgent que les dirigeants affichent des ambitions pour les salaires avec la même détermination que celle qu’ils savent mettre en œuvre lorsqu’ils déploient les objectifs stratégiques et commerciaux. Le dernier paramètre de la négociation repose sur les prévisions d’inflation. Les prévisions ne valent que pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire incertaines, mais nous nous interrogeons sur l’écart entre celles de CASA et de la BDF, puisque les économistes du premier prévoient une augmentation des prix de 5,2%, quand la Banque de France l’estime à 6%. Nous retiendrons donc comme paramètre de cette négociation un taux moyen de 5,60% d’inflation prévisionnelle. Nous ne pouvons cependant pas occulter que l’inflation sur les produits du quotidien est beaucoup plus importante. L’évolution des prix de l’alimentation ou de l’énergie est supérieure à 10% et les patrons des grandes enseignes de distribution craignent toujours un tsunami d’inflation pour 2023… La délégation fédérale doit prendre en compte cet élément dans les échanges que nous allons avoir aujourd’hui. Car même si le panier de la ménagère ne fait pas partie des paramètres techniques de la négociation sur les salaires, c’est bien là que se situe la préoccupation et l’attente de nos collègues. Comme évoqué en commission technique, une confrontation « d’experts des chiffres » a toutes les chances de faire échouer cette négociation. Vous l’aurez compris, le SNECA aborde cette journée avec un esprit constructif, et une réelle volonté d’aboutir à un accord. Les attentes des salariés sont extrêmement fortes et ils ne comprendraient pas que leur engagement ne se traduise pas dans le résultat des négociations de salaire. Merci de votre attention. |
CFDT : Déclaration
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Déclaration CFDT CPPNI 31 janvier 2023 Dans ce contexte de préoccupations sociales, de pression économique, d’incertitude, la branche professionnelle du Crédit Agricole à un rendez-vous aujourd’hui à ne pas manquer. Il s’agit d’un rdv qui devra répondre à l’attente En ce jour, où on met nos baskets pour conserver nos droits sur les retraites, la CFDT attend de la délégation patronale un geste fort, une négociation salariale à la hauteur des attentes exprimées, à la hauteur des résultats de qualité à venir pour 2022. La CFDT a bien entendu que vous estimez les années à venir tendues pour les caisses régionales et les entités sur la MIG et le coût du risque notamment. Pour autant elle reste confiante sur la solidité du Crédit Agricole, sur son expérience à gérer face à des situations de crise économiques, de périodes difficiles et dans l’engagement sans faille de ses salariés pour y faire face. La non signature de la CFDT sur la prime de partage de valeur de 1200€ en novembre n’est pas une fatalité et la CFDT mettra tout en œuvre aujourd’hui pour une augmentation salariale collective de qualité. Elle espère être entendue car elle a derrière elle une majorité de salariés motivés à laisser entendre son mécontentement sur les rémunérations tout autant que sur les retraites. L’attente salariale est forte et la volonté de parvenir à un accord satisfaisant pour tous les salariés devient plus que jamais une composante essentielle d’un dialogue social que l’on souhaite de qualité |
SUDCAM : Nous ne ferons pas de déclaration mais nous demandons une suspension de séance. Environ 15 min…
Suspension 11h27 reprise à 11h42
SUDCAM au nom des 3 OS : Nous allons vous faire une proposition suite à votre proposition que vous qualifiez d’inédite.
Nous allons vous faire une proposition de 5,2 % sur RCE, RCI, RCC avec un plancher de 1500 €. Cette proposition correspondant au montant de l’inflation prévisionnelle des indices.
Dans le contexte nous prenons en compte les éléments techniques à savoir ce qu’il nous manque de l’année dernière et ce qui a déjà été versé cette année.
FNCA : Merci de cette proposition qui est à un niveau élevé. La non prise en compte de la PPV qui correspond à du pouvoir d’achat. Nous sommes interpelés par la non prise en compte de l’ensemble des éléments dont la prime.
CFDT : Chacun d’entre nous a sa propre perception.
SNECA : Nous avons un écart conséquent, mais cela n’est pas une surprise. Le principe sur la prime, la législation est claire sur le sujet. Nous avons fait un pas et nous en avons pris en partie.
FNCA : Ce n’est pas illégal.
SUDCAM : La loi et la négociation rentrent en compte.
La loi est claire sur l’histoire de la prime.
Rien n’est écrit sur la négociation et comment elle se fait. Si légalement la PPV ne rentre pas dans les salaires, il faut arriver à trouver un accord. Vous versez la prime on ne le remet pas en compte. Mais chacun est à même de faire ses propositions. Chacun en a fait une. La discussion doit continuer. Les choses doivent être affinées. Nous avons entendu votre proposition. On a entendu que vous étiez prêt à prendre en compte les bas salaires par un plancher. On pense qu’il va y avoir une poursuite des négociations, car nous sommes optimistes. Votre première proposition n’est pas indécente comme celle de l’année passée. On est éloigné, comme toujours avant de s’en rapprocher.
CFDT : Revenons dans le schéma de négociation.
FNCA : Suspension de séance de 15 min
Reprise à 12h11
FNCA : Tout d’abord votre proposition est à un niveau est extrêmement élevée.
La proposition de 3 % tient en compte les 400 € de différence entre la PEPA de 2022 et la PPV de 2023.
Nous allons vous faire une 2ème proposition de 3,2 % sur RCE, RCI, RCC avec un plancher de 900 €.
SNECA : suspension de séance
Reprise à 12h35
SNECA au nom des 3 OS : Nous allons faire une proposition au nom des 3 OS.
Nous sommes d’accord pour avoir une négociation de référence. Nous avons un peu de mal avec votre raisonnement qui nous conduit à des propositions inférieures à celle de l’an dernier avec une inflation plus importante. Nous avons un peu de mal avec votre politique de petit pas, donc nous en ferons un grand….
Nous vous faisons une proposition de 4,5 % sur RCE, RCI, RCC avec un plancher de 1400 €.
FNCA : Nous vous remercions de cette proposition. Nous sommes encore relativement en écart. La proposition que nous vous avons faites est positive par rapport à l’ensemble du marché bancaire.
Nous faisons une suspension de séance et la pause méridienne.
Reprise à 13h49
FNCA : Nous vous faisons la proposition suivante : 3,4 % avec un plancher à 1000 €.
Cette proposition est supérieure à celle de l’an dernier. Cela nous place en mieux disant en 2023 et en cumul de 2022 et 2023.
C’est une belle proposition qui nous permet de prouver que nous voulons signer un accord.
CFDT : Demande de suspension de séance.
Reprise à 14h08
CFDT au nom des 3 OS : Avant de vous faire notre proposition nous aimerions savoir comment vous arrivez à une proposition supérieure à l’an dernier.
FNCA : Impact coût masse salariale en année pleine de 3,04 %. Si on prend en compte les 2 augmentation en année pleine c’est 3,39 %. Si on le prend avec le delta de 400 €, 0,93 %. Nous sommes à 3,97 % et ce sans prendre en compte l’effet report.
CFDT au nom des 3 OS : Nous allons vous faire une proposition avec la possibilité d’avoir la signature des 3 OS. 4,2 % sur RCE, RCI, RCC et un plancher à 1300€.
FNCA : Cette proposition n’est pas recevable à notre niveau sachant qu’elle est très élevée.
Notre proposition est une belle proposition qui est la mieux disante du marché bancaire. Nous avons eu une écoute des salariés.
Nous sommes la 1ère banque du territoire, nous avons fait une proposition qui est la mieux disante.
Suspension de séance à 14h16, reprise 14h39
FNCA : Dans la continuité nous vous faisons une ultime proposition
3,5 % RCE, RCI, RCC avec un plancher de 1000 €.
Moyenne d’augmentation de 3,86 % pour les PCE 4, 5 et 6 et plus si on intègre la prime.
Cela touche 40 % de la population.
Proposition inédite.
SUDCAM :
On va réagir sur la partie meilleure proposition du marché, nous n’avons pas es mêmes chiffres. Si vous intégrez la prime chez nous il faut l’intégrer chez les autres également.
Reprenez avec l’exemple du Crédit Mutuel mais cela ne donne plus les mêmes pourcentages
. Cette proposition est en cas de signature ou non ? On vous fera probablement une dernière proposition.
Sachant que jusque là vous aviez l’assurance d’avoir les 3 signatures des OS. Ensuite vous n’aurez pas forcément de signature. Nous avons du mal à voir comment on couvre l’inflation avec 3,5% et un plancher de 1000 euros. Vous nous demandez de signer une baisse de pouvoir d’achat.
FNCA : Nous ne vous avons pas dit que nous couvrions l’inflation. Nous avons parlé de ce que nous avions fait l’année dernière. S’il faut raisonner en année complète, on ne peut pas oublier l’effet report de 1,4 %. La proposition est équivalente à celle de l’an dernier.
CFDT : L’an dernier avec le plancher nous couvrions les PCE jusqu’à PCE 7, cette année on ne couvre pas que jusqu’à PCE 6. Les bas salaires sont importants pour nous. Nos adhérents doivent adhérer à notre proposition. Il y a encore un travail à faire sur le plancher.
FNCA : Le plancher couvre PCE 4, 5 et 6. Cela n’est pas une proposition au rabais. Pour vous répondre, nous ferons les propositions alternatives après la suspension de séance.
SUDCAM : Demande de suspension de séance.
Suspension à 14h56, reprise à 15h29
SUDCAM : Nous rappelons tout d’abord que pour nous la chose la plus importante est de toucher un maximum de nos collègues, donc le plancher sera déterminant dans notre positionnement final. Toute la journée nous avons fait des pas très importants, la proposition que nous allons vous faire est inférieure à nos mandats. Cette proposition « en affichage » sera proche de celle de l’an dernier.
Notre ultime proposition sera donc : 3,9 % sur RCE, RCI, RCC et un plancher de 1200 €.
FNCA : Merci de votre proposition. Nous sommes loin de la réalité. Pour notre part nous maintenons la proposition que nous avions fait précédemment.
Proposition de 3,5 % RCE, RCI et RCC avec un plancher de 1000 €. Rappel des populations touchées.
Il s’agit de la meilleure augmentation du marché bancaire avec l’effet report et le différentiel de PPV. Les NAO locales vont s’ouvrir.
SUDCAM :
On va réagir sur la partie meilleure proposition du marché, nous n’avons pas les mêmes chiffres. Si vous intégrez la prime chez nous il faut l’intégrer chez les autres également.
Reprenez avec l’exemple du Crédit Mutuel mais cela ne donne plus les mêmes pourcentages.
Cette proposition est en cas de signature ou non ? On vous fera probablement une dernière proposition. Sachant que jusque là vous aviez l’assurance d’avoir les 3 signatures des OS. Ensuite vous n’aurez pas forcément de signature. Nous avons du mal à voir comment on couvre l’inflation avec 3,5% et un plancher de 1000 euros. Vous nous demandez de signer une baisse de pouvoir d’achat.
FNCA : Nous ne sommes pas d’accord avec votre analyse car si on compte tous les éléments dont 2*0,72 % concernant les mesures locales. Nous sommes très proches de l’inflation.
SNECA : Votre proposition ne touche qu’une partie de nos collègues. Nous pensons au ressenti de nos collègues.
CFDT : Nous pouvons comprendre qu’il est compliqué pour voir d’avoir un mandat. Nous entendons le fait qu’il y ait des négociations locales. Nous sommes assez déçus de ne pas avoir réussi à trouver un accord malgré le fait que les 3 OS ont accepté d’être en dessous de nos mandats.
Nous étions prêts avec SUDCAM et le SNECA à trouver quelque chose de positif.
FNCA : Nous ne pensons pas que nous avions un échec l’an dernier. Nous pensons notre proposition intéressante pour bon nombre de salariés.
Nous ouvrons l’accord à la signature.
Nous sommes également déçus de ne pas être arrivés à un accord. Nous pensions que le mandat était proche de celui de l’année dernière.
Nous nous sommes rendus compte de tous les efforts faits en local. Nous pensons que le pas fait par la DFN était important, notamment sur les salaires les plus modestes.
SUDCAM : Nous voudrions savoir ce qu’il se passe en cas de non signature
FNCA : Nous aurons la même proposition même sans signature.
SUDCAM : Nous avons exprimé qu’en commun nous avions fait cette proposition.
CFDT : Nous avons également exprimé que la notion de plancher était nulle.
Suspension de séance à 16h03, reprise à 16h15
FNCA : Nous avons écouté et entendu.
Nous vous faisons une proposition :
Augmentation de 3,5 % avec un plancher de 1100 €
Ceci permet de toucher les PCE 4 à 8 soit 80 % de la population. Sur 4 à 7 : 4,02 % Sur 4 à 8 : 3,92 %. Sur les 4 uniquement.
CFDT : Merci de nous avoir entendu et écouté. Pour la CFDT nous allons consulter. Nous avons souligné l’effort.
FNCA : Cette proposition est-elle reçu positivement ?
CFDT : Nous allons consulter et nous allons voir
SNECA : Nous ne serons pas signataires. Nous ne pouvons pas cantonner à une partie des salariés. Nous n’allons pas refaire les calculs. Nous sommes très loin de nos mandats.
SUDCAM :
Nous allons consulter et nous ne savons l’issue. Nous vous avons fait des propositions avec des planchers significatifs, ce qui parle à nos collègues. On ne sait pas, on vous donnera une réponse jeudi. Vous avez entendu notre demande sur le plancher, c’est positif, mais nous sommes loin de notre mandat.
FNCA : S’il n’y a pas d’accord la proposition initiale s’appliquera à savoir 3,5 % et 1000 € de plancher.
Nous aurons fait la proposition la plus élevée en matière de proposition pérenne.
Nous attendons vos réponses d’ici jeudi après-midi donc.
Fin de la négociation à 16h24
Ce Direct à été rendu public SANS CORRECTION dès la fin de la séance.
C’est cela la TRANSPARENCE SUDCAM !
Pour toute info sur ce Direct, n’hésitez pas à nous contacter
